« L’homme qu’il faut à la place qu’il faut », il s’agit du modus operandi choisi par le Chef de l’Etat depuis maintenant une dizaine d’année à la tête du Gabon. Opposé aux pratiques moyenâgeuses qui obstruaient l’action gouvernemental, ce dernier n’a pas hésité à dresser un nouvel idéal de gestion capable de répondre aux enjeux de développement du pays.
L’arrivée d’Ali Bongo Ondimba à la magistrature suprême, marque la fin des systèmes improductifs au sein de l’appareil étatique gabonais. Fini la République du « nom », du bras long ou il fallait être affublé d’un patronyme proche de la sphère dirigeante en place pour jouir de ces bienfaits. Les passe-droits, les titres fonciers à certains postes ont été bannis du mode de gouvernance gabonais.
Grâce à des décisions fortes le Président de la République a procédé à un casting strict des hommes appelés à l’accompagner dans ses prérogatives quotidiennement. A cet effet, l’exemple a été donné dans les rangs de la première institution du pays. Plusieurs cadres considérés comme intouchables pour le commun des gabonais ont été écartés des affaires faisant ainsi place à une nouvelle classe dirigeante.
Rappelons que cette vision de chose ne fut pas du gout de tout le monde, car les personnes assises socialement ont vu dans le projet de société du locataire du bord de mer durant son premier mandat, quelqu’un qui inquiétait véritablement leurs acquis. Soucieux de préserver leurs avantages sociaux, ces derniers n’ont pas hésité à se dresser en obstacle par rapport aux réformes engagés.
La désignation de Brice Laccruche Alihanga au poste de directeur de cabinet reste le plus beau coup du chef de l’Exécutif au soir de sa réélection lors de la présidentielle d’aout 2016. Tel un effet boule de neige son arrivée aux cotés de l’élu du peuple a permis la mise en place d’un Etat égalitaire. Aujourd’hui, plus que jamais il est possible d’aspirer à de hautes fonctions grâce à ses compétences.
A ce jour, malgré la crise financière qui a sévit l’économie gabonaise ces derniers temps, il faut dire que le climat des affaires c’est nettement améliorer en témoigne les rapports de différents organismes internationaux, mais également des décisions fortes telles que l’assainissement des finances publiques, la mise en place du Plan de relance économique (Pre), qui nécessitaient des hommes vaillants prêt à taper du poing sur la table afin de faire bouger les lignes.
Les gabonais dans l’ensemble saluent la dynamique impulsée par ces jeunes cadres désormais hauts responsables d’administrations. Les grands projets ne peuvent voir le jour qu’à une condition, avoir des hommes compétents pour les concrétiser. C’est le cas déjà depuis quelques années, car la transformation socio-économique amorcée continue de porter ses fruits aux près de la couche sociale la plus faible.
MDN
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