Pour cette 10ème édition, la JFD qui organise le concours les Margaret sous le haut patronage du président français, Emmanuel Macron, le grand public est invité à voter pour sa candidate favorite dans l’espoir que Celle-ci décroche un prix après la fermeture des votes la journée du 08 février 2022. Et parmi les candidates retenues pour la phase finale Afrique, deux gabonaises ont été sélectionnées notamment, Ariane AKERET et Maylis KOUAKOUA.
Ariane AKERET, finaliste catégorie entrepreneur Afrique
Ariane Akeret est une jeune ”startupeuse” gabonaise, nantie d’un master en droit, elle va décider de co-fonder la solution de paiement des salaires et autres émoluments ”CaPay”, dont elle est en même temps la CEO. La plateforme Fintech qu’elle développe lui permettra aussi de mettre en évidence la carence nationale en ce qui concerne le paiement de masse des salaires. Une solution qui s’adresse surtout aux travailleurs non bancarisés.
« La difficulté d’une entreprise à pouvoir payer facilement son salarié non bancarisé et pour ce dernier d’accéder à son salaire, est la raison qui m’a amené à mettre en place la solution CAPay, qui est pour la facilitation et la sécurisation des différents paiements. C’est un outil, une voie vers la transparence, la traçabilité et l’optimisation des coûts opérationnels pour les entreprises », a indiqué Ariane Akeret.
Maylis KOUAKOUA, finaliste catégorie Junior Afrique
Âgée à peine de 13 ans, élève de 3ème au Lycée Français Michel Montaigne, Maylis est soucieuse de l’impact de l’utilisation des réseaux sur les jeunes. C’est donc fort de ce constat, que la jeune fille a développé un jeu virtuel quizz intelligent dans le but de sensibiliser les uns et les autres.
C’est surtout pour faire prendre conscience aux jeunes des dangers liés à l’usage des réseaux sociaux, que Maylis Kouakoua s’est donnée entre temps pour Mission, de devenir avocate spécialisée dans le domaine du numérique.
« Le projet que je présente est un jeu intelligent sur scratch, qui est sous forme de quizz, qui permet de partager des connaissances et sensibiliser sur certains points tels que l’hygiène, l’environnement, la cybersécurité et le cyberharcèlement. Mon projet peut changer le monde dans le sens où il servira à éduquer et sensibiliser les jeunes adolescents », a précisé Maylis. Rappelons que les votes du public s’arrêtent ce Mardi 08 février.
Herton-Sena OMOUNGOU
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