Depuis son accession à l’hôtel de ville, Léandre Nzue et ses collaborateurs ont mené un certain nombre d’actions en faveur de la commune de Libreville. Des décisions parfois incomprises par sa communauté mais qui visent à améliorer les conditions de vie des populations. Des reformes importantes, voire nécessaires pour un fonctionnement optimal des six mairies de la commune.
À peine installé à la tête de l’hôtel de ville de Libreville la capitale gabonaise, Léandre Nzué a essuyé les critiques de son entourage. Pour cause, l’édile de la capitale a mis en place un bon nombre de réformes nécessaires et très utiles pour la localité qui ne sont pas bien accueillies par les ennemis du progrès. La plus critiquée est l’opération de déguerpissement des marchés anarchiques. Mais à bien y penser, l’élu de Libreville n’aurait-il pas raison devant tous ces détracteurs du moment ? Chaque trottoir de Libreville étant devenu un marché, il apparaît juste et voire encourageant d’y mettre un terme.
Sitôt installé, Léandre Nzue a mis en demeure par voie de presse les cadres de l’ancien exécutif municipal de ramener les véhicules et le mobilier de bureau qu’ils avaient emporté, non sans les menacer de faire intervenir les forces de l’ordre pour obtenir la restitution de ces biens municipaux. Le maire de Libreville, cet édile à la forte personnalité s’est fixé pour objectif de redorer l’image de la capitale gabonaise. Quitte à recourir à des méthodes musclées.
Il est important de rappeler ici que, lors de la session extraordinaire du Conseil municipal de Libreville, le maire de l’hôtel de ville a tenu à ce que certains textes soient revus. De ce fait, le règlement intérieur, ainsi que la réorganisation de certains services centraux de la commune ont été modifiés. Si Léandre Nzué l’a souhaité, c’est qu’il a de grandes ambitions pour la commune dont il a la charge.
Après avoir juré que les librevillois se réapproprieraient les trottoirs, il s’est concentré sur cet objectif. Entre descentes musclées dans les marchés improvisés et destruction des garages illégaux, Léandre Nzue n’y est pas allé par le dos de la cuillère.
L’homme qui a chassé la société Averda pour incompétence à collecter les ordures de Libreville et ses environs comme il se doit, a une sainte horreur de l’insalubrité. Dans son combat contre l’insalubrité, le maire de Libreville a décidé de conscientiser les opérateurs économiques.
Léandre Nzué n’a pas manqué de rappeler à ces derniers situés dans le périmètre urbain et les environs des marchés, la nécessité pour eux d’assurer l’acheminement de leurs déchets industriels et autres encombrements ménagers vers les points de collecte. Sans toutefois omettre d’informer ces détracteurs des représailles auxquelles ils s’exposent en cas de non-respect des consignes données « Tout opérateur pris en flagrant délit de dégradation de la voie publique et des trottoirs sera sanctionné. La municipalité n’hésitera pas à brandir le bâton en cas de manquement à cette prescription » dixit Léandre Nzue.
En ce qui concerne l’opération « vider les trottoirs », on a pu remarquer que la ville de Libreville était surpeuplée par les marchés. Dans leurs environs, les trottoirs étaient envahis par les marchandises et la population était obligée de partager la route avec les véhicules, vélos, motos et chariots ce qui risque chaque jour qui passe, les accidents de circulation.
Bien que certains commerçants téméraires persistent, les réformes prises par la municipalité vont bon train. Dans bientôt, à l’allure où vont les choses, la capitale va se réapproprier ses lettres de noblesses et retrouver son nom d’antan « Libreville la belle ».
Point important à noter, depuis quelques semaines, le maire de Libreville, a instauré le Week-end municipal. Pour ce faire, chaque week-end les agents municipaux sont dans un rond-point ou à un échangeur pour nettoyer. Tout ceci rentre dans le cadre de l’objectif visé à rendre la ville plus belle.
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