Le “carreau” entendu par là comme un moyen d’avoir les épreuves d’un examen et d’en avoir déjà les réponses avant même la tenue dudit examen, a longtemps constitué une épine dans les bottes des autorités compétentes qui ont lutté contre cette fraude pendant des dizaines d’années. Puis, les législateurs décidèrent de prendre le problème à bras le corps.
Désormais, grâce à l’article 321 du code pénal, portant sur la fraude aux examens nationaux au Gabon, cet acte est considéré comme un délit suffisamment grave qui condamne à 5 ans d’emprisonnement et à 5 millions d’amende les auteurs.
L’article 321 dispose que, ” quiconque a commis une fraude dans un examen ou concours public ayant pour objectif l’entrée dans une administration publique ou l’acquisition d’un diplôme officiel, notamment en délivrant à un tiers ou en communiquant sciemment, avant l’examen ou le concours, à quelqu’une des parties intéressées le texte ou le sujet de l’épreuve ou en l’assistant pendant le déroulement des épreuves, ou en faisant usage de pièces fausses… ou en substituant une tierce personne au véritable candidat, est puni d’un emprisonnement de cinq ans au plus et d’une amende de 5000 000 de francs au plus, ou de l’une de ces deux prines seulement…”.
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