Il y a près de cinq ans le réseau mobile qui pourtant était considéré comme un véritable concurrent pour libertis et Airtel, a fini par mettre les clés sous le paillasson en procédant au licenciement de près de 150 pères et mères de familles et sans payer les émoluments estimés à près de 58 mois.
Azur Gabon, plusqu’il s’agit de cette entreprise, a cessé ses activités officiellement en 2008 et depuis lors les anciens travailleurs clochardisés attendent toujours de passer à la caisse.L’ex employeur, Usan Gabon, condamné pourtant par la justice gabonaise à payer les 58 mois d’impayés accumulés, ne se serait toujours pas aligné sur la décision de la justice Gabonaise. ”Actuellement nous sommes à 58 mois de salaires impayés. Pendant ce temps-là, des hauts cadres essayent de tirer la corde de leur côté en se remplissant les poches au détriment de près de 150 pères et mères de famille au chômage depuis 5 ans”, indique un ancien agent à notre confrère info 241.
Et selon les agents aujourd’hui clochardisés, leur avocat (Jean Stéphane Eyoghe) et l’huissier (Louis Minko Mi Abo) auraient simplement disparu de la circulation sans donner de nouvelles depuis lors. La justice gabonaise avait notamment procédé à la saisine de 13 véhicules, des clés des véhicules et des cartes grises, des clés d’accès aux 40 sites radioélectriques de l’Estuaire, la clé d’accès au site technique et les équipements télécoms et énergie. L’avocat (Jean Stéphane Eyoghe) et l’huissier (Louis Minko Mi Abo) auraient-ils fui avec l’ensemble de ces biens ?
Herton-Séna OMOUNGOU
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