Fondée par une enseignante féministe, le centre NextGen Digital Technologies. s’efforce d’intéresser les filles aux métiers technologiques et précisément ceux de la robotique. Selon les chiffres des Nations unies de 2016, 95% des enfants déscolarisés étaient des filles. Permettre aux filles d’accéder au savoir et au savoir-faire est une priorité pour la fondatrice de cette école de robotique.”Tout commence avec elles. Avec leurs rêves…”, martèle Janet Folang, la fondatrice de NextGen Digital Technologies. Celle qui est aussi enseignante au sein de son établissement rajoute : “alimenter leur rêve est un moyen de les pousser le plus loin possible. Nous ne voulons pas de cas de personnes qui n’atteignent pas leur plein potentiel, parce qu’elles n’ont pas eu ce coup de pouce nécessaire.” Lynne Yenwo se voit déjà fabriquer des robots qui concourent à sauver des vies ou améliorer celles de personnes vivants en milieu rural. “J’aimerais fabriquer un robot à même de traduire ce que veulent dire nos grands-parents, tantes et oncles qui ne parlent pas bien l’anglais”, dit-elle. Et d’ajouter : “Un robot qui permettrait au médecin de mieux cerner leur souffrance et de mieux les soigner.” En attendant le centre permet aux filles de s’intéresser aux sciences, aux mathématiques et de participer à de nombreux concours robotiques internationaux. Une manière aussi de forcer son destin dans un pays où selon les Nations-Unies, près de 60% des femmes sont analphabètes. TAPOYO]]>
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