A l’occasion de son discours du mardi 21 septembre 2021 pour la 76ème Session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU, par visioconférence, le Président Ali Bongo Ondimba a une fois de plus réaffirmé son engagement dans la lutte contre le changement climatique.
Le chef de l’Etat qui au fil du temps s’est illustré en exemple dans la protection de l’environnement par la mise en place de plusieurs dispositifs qui lui ont valu la reconnaissance de plusieurs organisations mondiales, n’en finit pas de porter très haut cette cause nécessaire pour la survie de la planète.
C’est donc au cours de son allocution ce mardi 21 septembre devant l’Assemblée Générale qu’Ali Bongo Ondimba a rappelé l’impérieuse nécessité d’agir de manière concrète face aux changements climatiques.«Une autre problématique qui appelle notre solidarité et qui s’impose à nous aujourd’hui, comme une priorité, est la sécurité climatique de notre planète.», a-t-il déclaré.
Pour le numéro un gabonais en effet, «les conséquences du dérèglement climatique, notamment la hausse du niveau de la mer, les tremblements de terre, les feux de forêts récurrents, mettent nos sociétés et nos communautés sous pression et doivent nous interpeller sur l’urgence à agir collectivement.
Ces phénomènes interagissent avec les problèmes socio- économiques et politiques dans nos pays, mettant en évidence des risques tels que l’instabilité politique et économique, l’insécurité alimentaire et la migration à grande échelle, entre autres.
Il faudrait désormais que les États et les communautés s’adaptent pour faire face aux défis du changement climatique.
Aussi, sans préjudice de l’atténuation, l’agenda politique international a besoin d’une augmentation significative des ressources consacrées à l’adaptation aux changements climatiques.»
Entre les gabonais et la forêt, une histoire multimillénaire d’amour s’est tissée. L’émergence des grandes questions environnementales a changé le regard porté sur cet écosystème. La préservation de la forêt seule capable, avec les océans, de capter le CO2 est devenue un enjeu planétaire, et le Gabon, pays du bassin forestier et hydrographique du Congo a été propulsé aux avant-postes de la lutte.
Rappelons que la Cour constitutionnelle gabonaise a récemment validé la loi sur les changements climatiques. Ce nouveau texte permettra au Gabon de respecter les dispositions de l’Accord de Paris sur la lutte contre les effets dudit phénomène. Le gouvernement mettra tout en œuvre pour maintenir la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Conscient que le Gabon à lui seul ne saurait assumer le changement climatique, Ali Bongo Ondimba en appelle à la solidarité et à la responsabilité de tous. «Une coopération internationale est donc, à mon sens, indispensable pour soutenir l’action locale, à la fois comme moyen de renforcer la sécurité internationale et d’atteindre les Objectifs de Développement Durable.»
FGM
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