Le Gabon devient le théâtre de faits insolites en milieu professionnel. Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) devenu l’Hôpital des Instructions des Armées d’Angondjé (HAII) vient de licencier 87 agents de la main d’œuvre non permanente, malgré les assurances données par la direction de l’établissement, à la suite des préoccupations émises par les intéressés. La situation est plus que curieuse, car la Direction générale de l’HIAA a licencié les 87 agents, alors qu’elle avait rassuré l’ancienne Direction générale du CHU d’Angondjé (dissoute) quant à leur maintien au sein de cette nouvelle structure. L’ancienne Directrice générale du Chu d’Angondjé, Alice Bertille Bikissa Nembe, joint au téléphone par l’AGP, dit être étonnée par la tournure des événements : « C’est au cours de la passation des charges, que la nouvelle Direction m’a informée qu’elle n’avait plus l’intention de garder les agents de la main d’œuvre non permanente comme initialement prévu. Face à une telle décision, je ne pouvais rien faire », a-t-elle confié. Dans l’optique d’accompagner les membres de son ancien service, Mme Bikissa Nembe a alors, suivant les instructions de sa hiérarchie, élaborer un Plan social qui a été validé par le ministère du Travail, pour permettre à ses anciens collaborateurs de rentrer en possession de leurs droits. Chose curieuse encore, les agents licenciés n’ont pas été notifiés sur leur nouvelle situation : « C’est en nous rendant à notre lieu de travail ce matin pour toucher nos différentes primes que nous avons été informés par le secrétaire général du ministère de la Santé, Léonard Assongo, que nous sommes licenciés, et qu’un Plan social a été mis en place pour payer nos droits », a expliqué M. Moudjegou, délégué du personnel. ]]>
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