Après un cumul de 4 mois d’arriéré de salaires, les employés de l’hôtel Leconi Palace de Franceville sont enfin entrés en possession de leur argent. Le passage de la petite reine dans la province du Haut Ogooué et particulièrement à Franceville a fait de nombreux heureux au nombre desquels figurent les agents officiant à l’hôtel Leconi Palace. En effet, ces derniers ont après quatre mois de travail sans salaire pu avoir droit à leur traitement. Ce paiement express vient en réaction à la menace de grève lancé par les agents, quelques jours avant le démarrage de la course cycliste dans la province. Ainsi, saisie de la situation, la directrice générale de l’Agence gabonaise de développement et de la promotion du tourisme et de l’hôtellerie (Agatour), Karine Arissani, a décidé de prendre à bras-le-corps la revendication principale du personnel de Leconi Palace, afin de ramener la sérénité au sein de l’établissement. De cette intervention, les 44 employés ont pu percevoir quatre mois d’arriérés et ce sur la base d’une signature de conciliation entre l’Agatour et ses agents. « Tout le personnel a travaillé sans récrimination, l’hôtel a accueilli du monde et le service a été bien fait », a confié l’un des employés après le passage de la Tropicale Amissa dont les délégations y étaient logées. Selon certains responsables qui ont requis l’anonymat, « l’hôtel Leconi Palace traverse des moments difficiles et il ne serait pas étonnant de voir un jour cette belle structure mettre les clés sous le paillasson comme l’hôtel Poubara ». En effet, des situations similaires à celle qui ont nécessité l’intervention de la directrice de l’AGATOUR sont malheureusement monnaie courante et pour cause l’absence de véritable politique touristique pour attirer la clientèle dans cette localité dont les sites touristiques à l’exemple du pont en liane de Poubara, tout comme les grands canions de Leconi et bien d’autres souffrent du manque de campagne promotionnelle et donc de visibilité. Vivement alors que l’AGATOUR et le ministère de tutelle mettent en place un plan national de développement touristique pour à la fois permettre la découverte de notre interland, mais aussi une autonomisation financière des structures hôtelières qui résulterait de l’activité touristique. Et, comme le réitère le responsable qui a reçu notre rédaction « L’hôtel tourne au ralenti depuis sa réouverture en mars 2018. Les recettes ne permettent pas d’atteindre la masse salariale, les charges sont plus élevées que les recettes ». Le défi est donc de taille pour l’ AGATOUR. ]]>
article précédent
Commentaires