La convocation du collège électoral le dimanche 3 février pour la désignation du futur maire de Libreville et de l’équipe municipal sera un moment de confrontation entre le traditionnel couple PDG/CLR. Mais cette fois-ci, les velléités du président du Centre des Libéraux Réformateurs Jean Boniface Assele risquent de mettre à mal la relation entre les deux ténors de la majorité présidentielle. Ce n’est un secret pour personne : Jean Boniface Assele a toujours manifesté sa volonté d’être maire de Libreville mais, face à lui s’est toujours posé l’équation aux multiples inconnus qu’est le PDG qui, dans sa géopolitique a toujours fait du poste de maire de Libreville l’exclusivité des natifs de la province de l’Estuaire. Mais, cette fois-ci, celui qu’on appelle affectueusement « Tonton associé » ne compte pas se laisser berner pas les Pedegistes car pour lui, l’heure est arrivée pour changer les règles du jeu. C’est ainsi que par le canal de la radio Génération Nouvelle ce dernier a ce jeudi après-midi, officiellement annoncé sa candidature au poste de maire de Libreville. Pour motiver sa décision qui va à l’encontre de son partenaire, le PDG dont le choix porte sur la personne de Léandre Nzue à la tête de la mairie de Libreville , le président du CLR fait prévaloir son expérience, son esprit patriotique et surtout son amour pour la capitale gabonaise avant de rappeler ses œuvres au profit des Librevillois comme la construction du stade de Sibang ou l’ouverture de plusieurs routes dans des quartiers enclavés. Mais les arguments de Jean Boniface Assélé n’auront certainement pas de poids face à un parti démocratique gabonais(PDG) sorti des élections locales avec un nombre important de conseillers municipaux. Et, comme avec Guy Christian Mavioga, la guerre des tranchées est ouverte dans la galaxie de la majorité présidentielle. CNA]]>
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