Des faits plus qu’insolites se sont déroulés récemment à Owendo plus précisément au quartier Razel. Il s’agit de la descente musclée d’une dizaine de policiers armés sous l’instigation d’une dame nommée « Mme Tchiko », prétendue propriétaire dudit quartier à Owendo. Les policiers ont cassé des habitations, écoles, églises et pillé des magasins, sans se priver le plaisir de tirer à balles réelles sur les populations apeurées. Quelques jours après leur forfait on se demande toujours si la présumé coupable payera les frais de ces dégâts et au nom de quelle justice ces forces de l’ordre ont-elle agit ainsi? Les populations de Razel gardent encore en mémoire ce mercredi sombre. Les opérations ont été faites sans préavis et sans explications mais ce qui choque toujours les populations c’est ce silence entretenu par les autorités. Les riverains réclament justice et explications tant les dégâts sont considérables. Selon des témoignages, ces agents de la police ont cassé des maisons après avoir volé des téléphones. Ceux qui voulaient faire de la résistance ont été brutalisés, une balle aurait même été tiré sur un riverain. « Il y’a eu un petit affrontement. Ils ont même tiré sur la population. J’ai mon frère qui a reçu une balle au niveau du ventre, il a été admis au bloc du CHU d’Owendo », a confié à Gabonactu.com, une habitante de Razel. La dame Tchiko, d’origine béninoise a fait appliquer une décision de justice lui attribuant la propriété du quartier. Cependant, ni le procureur de la République, ni le commandant en chef des forces de police nationale, encore moins le commissaire d’Owendo n’étaient au courant de cette opération barbare. Toutefois; les victimes ont porté plainte pour destruction volontaire de leurs biens, menaces de mort et trouble à l’ordre public. Mengue ]]>
Commentaires