La Direction Générale de la consommation et de la concurrence ( DGCC) a fait récemment la découverte sur le marché des tonnes de produits impropres à la consommation, dans le cadre de ses missions de contrôle. La conservation des denrées alimentaires et la qualité des produits destinés à la consommation des populations sont au centre des préoccupations de la Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation (DGCC). C’est ainsi que dans le cadre de ses missions périodiques de contrôle, la DGCC a intercepté des tonnes de produits chez des importateurs et grossistes d’origine asiatique notamment chinoise. En effet, lancée depuis le 30 janvier, cette opération de contrôle des chambres de conservation des denrées alimentaires dans les communes de Libreville, Akanda et Owendo a permis aux agents déployés sur le terrain de constater les conditions dans lesquelles les produits destinés à notre consommation sont conservés. A la surprise de ces derniers, un premier constat amer a été fait et comme l’indique un des agents qui a requis l’anonymat « c’est incroyable que ces operateurs fassent abstraction de la dangerosité de leurs actes et agissements, la santé publique est menacée alors nous allons agir sévèrement ». Initiée dans le but de protéger les consommateurs, cette opération s’achève le 8 février prochain et vise aussi à établir la traçabilité des produits commercialisés dans nos magasins et étales. Si la DGCC attend la fin de l’opération pour communiquer officiellement. Pour éviter leur propagation sur le marché, les produits de consommation saisis ont été scellés, en attendant leur destruction. Les opérateurs économiques épinglés devraient se voir infliger de fortes sanctions pécuniaires. Par ailleurs, cette opération de contrôle soulève plusieurs questions. Notamment la nécessité de collaboration entre la direction générale de la concurrence et la consommation (DGCC) et les autorités douanières dans les ports. Mais aussi la lutte contre la corruption dans ces zones économiques car comment expliquer que des produits sans étiquette de traçabilité soient rentrés sur notre territoire au nez et à la barbe des services des douanes ? Autant d’éléments sur lesquels devraient se pencher les autorités de tutelle. CNA]]>
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