Interpellé à Libreville le lundi 21 Janvier 2019, Firmin Ollo’o Obame et Ballack Obame, membres du parti d’opposition Union Nationale (UN) et ancien leader estudiantin de l’Université Omar Bongo de Libreville, ont encore défrayé la chronique ces dernières semaines. Réapparu depuis peu, le premier a affirmé hier dans une interview : « Nous avons été arrêté par des agents, alors que nous prenions un verre… Ils m’ont libéré avec Mathurin Ovono mais mon ami est toujours détenu dans le plus grand secret dans les geôles de la Direction Générale des Contres ingérences et de la Sécurité Militaire ». En effet, d’après lui, le 21 Janvier 2019, Ballack Obame est arrêté en sa compagnie au quartier plaine Orety. Si les compagnons d’infortune de Ballack Obame ont été libérés assez rapidement, Ballack Obame est quant à lui toujours à ce jour, détenu dans « les sinistres » cellules du B2. De sources concordantes, il est reproché à Ballack Obame d’avoir des liens avec le Lieutenant Kelly Ondo Obiang, officier à la Garde Républicaine (GR) du Gabon et ancien commandant adjoint à la garde d’honneur, connu pour avoir lancé un appel à un changement de régime pour les uns et pour avoir voulu faire un putsch contre le pouvoir en place pour les autres, le 07 Janvier 2019. Le militaire l’aurait appelé avec une ligne fixe, le jour du putsch raté. D’après Firmin et les proches de Ballack, plus de quinze jours après son interpellation, il est toujours détenu dans les geôles de la DGCISM, et est toujours formellement interdit de visite, privé d’avocat, d’assistance médicale. Ce qui pourrait gravement entacher l’image de cette entité, au regard de la convention des droits de l’homme concernant : la détention arbitraire – être détenu sans raison valable ou trop longtemps sans procédure juridique et la détention au secret – être détenu sans pouvoir contacter quiconque (famille, avocats, etc.) Zeus O. ]]>
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