Le 16 février 2018, le gouvernement avait à la surprise générale rompu le contrat avec la société française Veolia. Des policiers avaient investi le siège de l’entreprise pour sommer les Français de partir. Surfacturation, pénurie d’eau et délestage étaient les principales récriminations des Gabonais contre le groupe français. Cette situation a donné naissance à un bras de fer judiciaire qui a finalement pris fin le 18 février 2019 soit un an de conflit. Le contentieux qui opposait le groupe français Véolia et la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) vient de trouver son épilogue. Les deux parties ont acté en fin de journée du lundi 18 février 2019, un protocole transactionnel qui prévoit le transfert de 51% des actions de la SEEG détenues par Veolia Africa à la Société de patrimoine du service public de l’eau potable, de l’Energie électrique et de l’assainissement. En d’autres termes l’Etat rachète les parts de Veolia. Si le montant de la transaction n’a pas encore été dévoilé, il devrait avoisiner des dizaines de milliards de francs à débourser pour le Gabon. Les anciens partenaires-protagonistes ont aussi décidé de renoncer réciproquement à toute action judiciaire liée aux conditions de résiliation brutale de la concession. MENGUE ]]>
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