Nommé le 12 janvier dernier par décret présidentiel « Médiateur de la République », l’ancien premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet a décliné cette proposition. Élu député en octobre dernier, il siégera donc à l’Assemblée nationale. Alors premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet avait été réélu député de Makokou, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, lors des élections législatives des 6 et 27 octobre denier. Mais le 11 janvier dernier, il est remplacé au poste de chef du gouvernement par Julien Nkoghe Bekalé. Par décret présidentiel, M. Issoze Ngondet est nommé dans la foulée au poste de Médiateur de la République. Une nomination largement perçue à l’époque comme une mise au placard. Finalement, Emmanuel Issoze Ndondet a décidé de la refuser pour pouvoir siéger à l’Assemblée nationale, ce qu’il n’aurait pu faire s’il avait accepté le poste de médiateur, les deux mandats étant incompatibles, explique Lalibreville. « On ne mord pas la main qui vous nourrit » L’ex-premier ministre fera donc partie du groupe pléthorique de la majorité constitué par les quelque 120 députés élus sous l’étiquette du PDG en octobre dernier. Il devra donc batailler pour tenter d’exister politiquement. En off, certains de ses collègues estiment que l’ex-premier ministre a commis une erreur en refusant le poste qui lui a été proposé. « On ne mord pas la main qui vous nourrit », commente prudemment l’un d’eux, en référence au président Ali Bongo Ondimba, qui a le pouvoir de faire et défaire les carrières… Pour rappel, la rentrée parlementaire des députés a eu lieu ce jeudi 21 février.]]>
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