Le maire sortant de la commune d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord), Vincent Essono Mengue, est récemment sorti de son silence pour exhorter les Gabonais à prendre leur destin en main en signant massivement une pétition adressée à la France et au Maroc. Selon cet opposant, ces deux pays seraient à l’origine des maux qui minent actuellement le Gabon. C’est à domicile sis au quartier Metui dans la commune d’Oyem que Vincent Essono Mengue a traité de la situation désastreuse qui prévaut dans la quasi-totalité des secteurs du Gabon. Le proche de Jean Ping a tenu à rappeler aux populations que les problèmes du pays ne peuvent pas être résolus par les hommes politiques. C’est au peuple de défendre ses droits et de choisir ses dirigeants. De ce fait, l’ancien maire d’Oyem a demandé aux Gabonais de prendre leur destin en main en faisant de bons choix, mais surtout en signant notamment une pétition d’envergure nationale rédigée, selon lui, par les Gabonais aspirant à l’alternance politique. Les signataires de cette pétition exigent que la France arrête de régenter le Gabon qui est un pays souverain donc capable de choisir librement ses dirigeants, de définir ses options et orientations économiques et d’assumer ses choix en toute responsabilité. «La France qui s’est clairement prononcée sur les crises politiques des pays avec lesquels elle n’a aucun lien historique, tels le Venezuela et le Congo RDC, s’est murée dans un silence coupable et complaisant sur la crise post-présidentielle gabonaise, pays avec lequel elle entretient pourtant des relations historiques et d’amitié. En se rendant complice de la mauvaise gouvernance du régime prédateur et dictatorial Bongo/PDG, elle provoque l’indignation du peuple gabonais. C’est donc à juste titre que de nombreux Etats occidentaux critiquent farouchement son comportement», peut-on lire dans la pétition parvenue à la rédaction de Focus News. «Par le soutien que la France et la Maroc apportent à ce régime corrompu, déliquescent et à bout de souffle, la France et le Maroc sont en grande partie responsables de la crise politique et institutionnelle qui prévaut actuellement dans notre pays et qui menace sa stabilité, ainsi que celle de toute la Sous-région», conclut le texte de la pétition. Mengue]]>
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