Le départ du groupe BNP Paribas du capital de la Banque Internationale pour Commerce et l’Industrie du Gabon (Bicig) avait placé cette dernière sous l’escarcelle du Fonds Gabonais d’Investissement stratégique (FGIS). Quelques mois seulement après cette opération, le FMI somme l’Etat Gabonais de vendre ses parts de capital de cette entreprise. C’est via sa revue concernant l’accord sur le mécanisme élargi de crédit conclu avec le Gabon, que le Fonds Monétaire International invite les autorités de Libreville, à se départir de ses actions au sein de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig). «Il faut procéder rapidement à la vente de la participation non stratégique dans la Bicig, la troisième banque gabonaise.», indique le Fonds dans son rapport sur la troisième revue de l’accord. Pour justifier cette option de vente des parts de l’Etat, le FMI fait savoir que l’Etat gabonais serait est en train d’acquérir un nouvel établissement bancaire sur le marché et dont le nom n’a pas encore été révélé. La demande d’approbation de l’opération, apprend-on, a été soumise à la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac), le gendarme du marché bancaire sous-régional. Au cas où, poursuit le Fonds dans son rapport, l’acquisition de cette banque est approuvée, «les autorités devront procéder dans les trois mois, à la vente de la participation de l’État». «Si la Cobac n’approuve pas la demande, l’État se joindra à l’actionnaire principal pour vendre sa participation actuelle, afin que le nouvel investisseur stratégique dispose d’un contrôle majoritaire dans la banque.», prévient le Fonds. Le départ de l’actionnaire français BNP Paribas du capital de la Bicig, a conduit le gouvernement à travers le Fonds gabonais d’investissements stratégiques, à acquérir 41% de parts de BNP Paribas, faisant du coup de cette entité étatique, l’actionnaire majoritaire de la banque. Au regard des turbulences économiques et surtout de l’appétit financier vorace de certains compatriotes, il est vraiment nécessaire que cette vente se fasse le plus tôt possible et ce pour éviter à Bicig de connaitre le même sort que la Banque Gabonaise de Développement, Postbank ou encore BR SARL dont les clients s’apitoient encore sur leur sort CNA]]>
article précédent
Commentaires