Dans le cadre d’un déjeuner de presse offert dimanche dernier à Libreville, l’honorable Alexandre G. Awassi, député du siège unique du 2e arrondissement de Moanda a déclaré qu’Ali Bongo Ondimba continue à remplir les devoirs de sa charge bien que convalescent à Rabat au Maroc. L’honorable député fait référence à l’article 8 de la constitution relatif aux missions du Président de la République. Il évoque par ailleurs pour preuve le traditionnel discours à la Nation du 31 décembre 2018, la nomination du premier Ministre et son équipe gouvernementale, la prestation du serment des Ministres et l’organisation du premier conseil des ministres sous l’ère de Julien Nkoghe Bekale. Toute chose selon Alexandre Awassi qui montre bel et bien que le président de la république continue à assurer pleinement les charges liées à sa fonction. L’élu du 2e arrondissement de la ville des oiseaux évoque aussi les réunions stratégiques présidées par le chef d’Etat avec certains ministres, présidents d’institutions et les membres de son cabinet, sans omettre le bain de foule d’Ali Bongo qui reconnecté le patron de l’exécutif à son peuple. Revenant sur la question de la vacance du pouvoir invoquée par l’opposition, le député de Moanda a rappelé que celle-ci doit être constatée par la cour constitutionnelle saisie par le gouvernement et statuant à la majorité absolue de ses membres ou à défaut par les bureaux des deux chambres du parlement et non par des collectifs de la société civile ou autres groupes dits de l’opposition. L’honorable député a invité la classe de l’oppoistion à agir plutôt pour le peuple en confrontant les dirigeants sur des questions en rapport avec la politique sociale du Gabon, l’éducation nationale, le logement, l’emploi, la gestion des finances publiques et bien d’autres questions qui rehausseraient encore le niveau du débat politique. Pour l’honorable Awassi « nous assistons depuis déjà quelques année à une opposition en vacances. » « Pour notre démocratie, le rôle de l’opposition c’est aussi d’incarner une force de proposition et non de manipuler les opinions à travers les médias », a conclu l’homme politique. BESSEY ]]>
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