De nombreux experts et professionnels venus de 30 pays membres de l’Organisation africaine des zones franches (AFZO) ont pris part aux travaux de cet atelier, ouvert par le ministre gabonais de l’Agriculture, Biendi Mangaga Moussavou.
Ce conclave visait à «partager des expertises entre les différents acteurs africains, implanter les standards internationaux et faire profiter la communauté des zones économiques spéciales, l’expertise internationale et leur donner l’accès à un réseau plus important, toujours avec l’ambition de pouvoir développer encore plus des zones économiques, des projets et , drainer des investissements étrangers que ce soit sur le plan industriel, logistique et commercial », a déclaré le secrétaire général de l’AFZO, Ahmed Bennis.
Membre fondateur de l’AFZO, le Gabon développe, chaque jour, son expertise en matière, à travers la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok (situé à 27 km de Libreville). L’Organisation africaine des zones franches est une plateforme stratégique dont l’objectif est de soutenir le développement des zones économiques africaines. Créée il ya 04 ans, elle compte, aujourd’hui, une cinquantaine des membres.
.Une zone économique spéciale (ZES) est une région géographique dans laquelle les lois économiques sont plus libérales, c’est-à-dire plus avantageuses pour les entreprises, que celles pratiquées dans le reste du pays. Ce dispositif qui offre une combinaison d’incitations fiscales, de droits de douanes favorables, des procédures douanières simplifiées et réglementations limitées a retenu l’attention de nombreux États. En 2014, trois pays sur quatre ont au moins une ZES. Le monde compte à cette date environ 4 300 ZES.
Lorsqu’un gouvernement crée une ZES, c’est dans le but d’attirer les investissements étrangers, la création d’emplois et surtout l’amélioration de la technologie et de la gestion. Pour cela, il met en place des mesures permettant aux entreprises de voir leurs coûts d’investissement, de financement et d’exploitation notablement réduits par rapport à un environnement économique “classique”. Ces mesures incitatives sont le plus souvent des réductions ou exonérations fiscales temporaires, mais peuvent aussi être des aides directes comme les subventions à l’installation (par exemple d’une prime à l’investissement, fourniture de terrains et de locaux à prix réduit). La première zone économique spéciale moderne fut établie à l’aéroport de Shannon en 1959.
BESSEY
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