Démontant une par une les raisons évoquées par le ministre de l’Education nationale en charge de la formation, de régulariser la situation administrative et salariale de Marcel Nguema Edzang, instituteur en service à l’école publique de Batavea 1 à Libreville, le délégué national administratif de la Conasysed a en quelques sorte, invité Michel Menga M’Essone à revoir sa décision.
Ce dernier aurait en effet fournit comme argument principal destiné à justifier son refus de donner suite à la requête initiée par la Convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation, que cette organisation syndicale avait été dissoute le 17 mars 2017 dernier, pour trouble à l’ordre Public et entrave à la liberté du travail avec violence et voie de fait, par le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha.
Une assertion que remet en cause Louis Patrick Mombo. « Depuis le 26 octobre 2017 dernier, la Conasysed a saisi le Conseil d’Etat. Cette saisine du conseil d’Etat a un effet suspensif sur la décision du ministre de l’intérieur. Autrement dit, par ce sursis à exécution, la décision du Ministre de l’intérieur ne peut être exécutée en attendant l’arrêt du Conseil d’Etat », a-t-il expliqué.
S’agissant des motifs de la dissolution de la Conasysed mis en exergue par Michel Menga M’Essone, le délégué national administratif dudit syndicat a indiqué ne pas se reconnaitre dans ces accusations jugées infondées et diffamatoires du ministre de l’Intérieur. « La décision de ce dernier avait pour seul but de museler la Conasysed. Ce que nous n’accepterons jamais. »
Qu’à cela ne tienne, le ministre de l’Education nationale a expliqué que la requête en faveur de Marcel Nguema Edzand, ne peut être examinée que si elle est portée par une structure syndicale régulièrement constituée. « Je vous rappelle que vous n’avez plus qualité à vous exprimer au nom d’une structure dissoute par le gouvernement de la République ».
Daisy
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