Mise en place il y a deux ans, la Commission nationale d’attribution des terres (CNAT) dont la vocation est d’élaborer un plan d’affectation a tenu sa quatrième réunion ordinaire le 2 avril dernier.
Cette rencontre essentielle dans l’hypothèse de l’évitement des litiges qui plombent l’attribution des terres dans notre pays était présidée par le ministre des Forêts et de l’Environnement chargé du Plan Climat, Guy-Bertrand Mapangou.
Ce dernier a lors de ce conclave apprécié l’état d’avancement des travaux.
C’est ainsi qu’a déclaré Tanguy Gahouma, secrétaire permanant de la CNAT. « Nous avons pu réaliser la première phase à savoir collecter toutes les terres affectées dans toutes les administrations. Maintenant, nous procédons à deux choses : Elaborer des scénarios pour pouvoir optimiser et voir où sont les meilleures zones de production et procéder à la résolution des conflits ».
A l’occasion de ce conclave, le cas la Sucrerie africaine du Gabon (Sucaf-Gabon), qui souhaite étendre ses plantations de cannes à sucre jusqu’à 5 000 hectares, dans la province du Haut-Ogooué a été soulevé.
En effet, cette entreprise, principale productrice du sucre au niveau national souhaite étendre ses plantations de cannes à sucre jusqu’à 5 000 hectares et ce dans l’optique de l’accroissement de sa production.
Ainsi a indiqué monsieur Michaël Ronoubigouwa, DG de l’agence de développement agricole du Gabon « La requête de la Sucaf a été portée par le ministère de l’Agriculture en vue de permettre à cette structure qui produit du sucre au Gabon de pouvoir étendre ses activités afin de suppléer à la consommation nationale ».
In fine, des résolutions de cette commission sortiront les grands principes qui éviteront des confrontations entre les opérateurs économiques et les populations autochtones qui quelquefois revendiquent un droit de propriété sur ce qu’elles appellent régulièrement « terres ancestrales »
NCA
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