Ainsi, dénonçant l’interprétation erronée et la « récupération politicienne » du courrier d’Idriss Ngari Vice-président de la Représentation nationale, qui quelques heures avant et au nom du bureau de l’Assemblée nationale demandait au gouvernement de « surseoir la décision » qui a amené des milliers d’apprenants à descendre dans la rue et ce dans plusieurs localités du pays.
En déphasage avec ces propos du vice-président de l’Assemblée nationale, le president du groupe parlementaire PDG, Martin Mabala a tenu à rappeler que les députés PDG soutenaient toujours la reforme querellée et le gouvernement de Julien Nkoghe Bekale.
En effet, a-t-il souligné, les députés de la majorité PDG « restent en phase avec la communication officielle faite par le parti démocratique gabonais en date du 11 avril » soutenant la reforme combattue par les élèves depuis plusieurs jours et qui a valu la suspension des cours depuis la semaine écoulée.
En se prononçant une nouvelle fois sur cette question, le Parti démocratique gabonais (PDG), vient réitérer sa position déjà annoncée quelques jours auparavant par M. Iloko Boussiengui dans laquelle il déclarait que «le Gabon ne doit plus bégayer sur ses réformes».
Si on s’en tient aux dernières péripéties de ce feuilleton qui tient bon nombre de compatriotes en haleine, des pourparlers auraient débuté et des avancées majeures enregistrées.
D’où l’évocation d’une possible reprise des cours sous peu.
Le PDG appelle l’opposition à une meilleure position
Pour sa part, et au regard de la forte politisation de cette question relative aux nouvelles conditions d’attribution des bourses, le porte-parole du PDG, Dr Stéphane Iloko Boussiengui a le 11 avril dernier appelé l’opposition à prendre de meilleures résolutions pour l’avenir du Gabon. Il n’est pas question de soutenir les marches de protestation générale des élèves à travers le pays, il serait plutôt judicieux selon le porte-parole de trouver un consensus entre les deux bords politiques pour assurer l’équilibre du pays. « Un accord bipartisan entre la majorité et l’opposition devrait être recherché sur des grandes questions, et ce, le temps d’accomplir des réformes essentielles permettant à notre pays de surmonter les interminables et veines controverses pour aller de l’avant », a-t-il souhaité.
En faisant un retour sur les états généraux de l’Éducation des 17 et 18 mai 2010, le PDG indique que «nous devons cesser de mentir aux jeunes et les amener vers des filières porteuses, créatrices d’emplois avec des perspectives de débouchées et non vers celles ne conduisant pas aujourd’hui vers l’emploi».
En somme, les balbutiements des uns et des autres connaitront une fin car des pistes de solutions impliquant les différents acteurs de ce secteur seront au terme des tractations débutées le dimanche 14 avril, transmis au chef du Gouvernement et au Président de la République pour arbitrage.
Mengue
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