La valeur ajoutée de cette stratégie selon le ministre de l’Agriculture, est « qu’elle tire déjà les enseignements des précédents essais ». Le développement du secteur agricole, a ainsi le mérite de regrouper non seulement l’expertise des bailleurs de fonds mais aussi celle du ministère de l’Agriculture et la collaboration du secteur privé.
Pour le ministre Biendi Maganga Moussavou, « l’agriculture n’est pas un loisir, mais un business qui demande des normes de critères de rentabilité. À cet effet, les agriculteurs sont invités à avoir une vraie approche des forces et des faiblesses de notre environnement ».
Ainsi, conscient que le secteur agricole est porteur pour l’avenir économique du Gabon, le ministre de l’Agriculture, dit avoir foi en l’atteinte des objectifs fixés.
De ce fait, il place le plan d’action visant à réduire de 50% les importations alimentaires qui coûtent aujourd’hui près de 450 milliards de francs CFA par an à l’État gabonais au centre des priorités du ministère dont il est le premier responsable.
Plus concrètement, pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement, « Il est important de favoriser le développement socio-économique de certaines zones du pays. D’accroître à court terme la part de l’agriculture dans la richesse nationale estimée pour l’heure à 5%, garantir une meilleure sécurité alimentaire et plus important encore, lutter contre le chômage des jeunes en prévoyant la création de 15 à 20 000 emplois d’ici à 2023 », a-t-il indiqué.
Pour rappel, le département de l’Agriculture dont à la charge Biendi Maganga Moussavou envisage, d’introduire des nouvelles réformes et de nouveaux mécanismes qui inciteront les jeunes à pratiquer de l’Agriculture dans le pays et parmi les grandes réformes envisagées, on note l’insertion des filières agricoles dans les centres de formation et de perfectionnement professionnels (CFPP) et dans les lycées techniques.
A cela s’ajoute, la mise en place de zones agricoles à forte productivité, qui vont régler les problèmes de chaînes de valeur, d’accès au foncier, d’intégration des petits agriculteurs dans une dynamique qui implique les agripreneurs et agroindustriels, en mettant en place dans le même endroit, la recherche et le développement, l’information et la transformation des airs de commercialisation. «Nous courons derrière l’autosuffisance alimentaire, nous courrons pour assurer pleinement la sécurité alimentaire et faire en sorte que chacun puisse consommer local en toute quiétude», dixit le ministre de l’Agriculture.
Daisy
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