Les négociations débutées le 14 avril dernier entre le gouvernement et les syndicats laissent entrevoir progressivement une sortie de crise.
Face à la nécessité d’une nouvelle approche de mérite des bourses d’études et aux impératifs d’excellence, le gouvernement a placé le dialogue au centre de son action.
Ainsi, à l’issue du conseil interministériel présidé par le Premier ministre, chef du gouvernement, un projet de décret qui ramène l’âge minimum d’obtention de la bourse pour les élèves de terminale, des filières techniques et professionnelles à 27 ans a été entériné.
Cette mesure est pour le gouvernement une manière d’attirer les étudiants vers un cursus qui offre de réelles débouchées sur le marché de l’emploi, contrairement aux filières de l’enseignement général.
Pour les élèves de l’enseignement général, les négociations se poursuivent et ils se susurrent que pour un retour effectif des apprenants dans les salles de classe, le gouvernement serait revenus sur les conditions annoncées lors du Conseil des ministres de 29 mars dernier et selon un participant aux négociations « il est fort probable que désormais il faudra 10 de moyenne et être âgé au moins de 22 ans »
Au regard de ces propos, il est évident que le problème serait en cours de résolution et la reprise des cours prévue pour le 22 avril prochain.
Pour venir à bout de cette crise, le ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale chargé de la Formation civique, M. Michel Menga M’Essone a enchainé depuis le dimanche 14 avril 2019, un ensemble de séances de travail avec les différents acteurs du secteur éducatif.
Pendant plusieurs heures, syndicats des enseignants, coopératives des lycées, représentants des associations des parents d’élèves et responsables de l’administration ont échangé autour de la nouvelle réforme fixant les conditions d’attribution des bourses.
Et comme l’a bien indiqué le ministre de tutelle « Nous sommes pour la construction et non la destruction. Nous sommes là pour vous la jeunesse parce que cela vous concerne. On a souhaité vous entendre et vous donner la parole ». Saisissant cette opportunité, Jean-René Koumba, élève en terminale A1, a, au nom des élèves, déclaré : « Nous sommes d’accord avec l’excellence, nous sommes tous conscients que nous sommes l’avenir de ce pays. Alors, nous ne pouvons pas être contre l’excellence. Nous sommes une jeunesse consciente et responsable. Nous souhaitons juste que toutes les conditions soient réunies pour que nous puissions atteindre cette excellence ».
En somme nous voilà au terme d’une crise qui a tenu en haleine tout le pays et ce depuis deux semaines.
Bessey C.
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