Au Gouvernement alors de se pencher sur leurs préoccupations pour éviter une nouvelle paralysie de ce secteur.
Après l’assemblée générale tenue le 17 avril à Libreville par le Syndicat de l’éducation nationale (Sena) il a été annoncé une grève d’avertissement de trois jours.
En effet selon les adhérents de ce syndicat, ils observeront un mouvement d’humeur entre le 23 avril et le 26 du même mois pour exprimer leur ras-le-bol.
Cette grève imminente trouverait son origine dans la non-satisfaction de leurs revendications notamment la non-construction des établissements scolaires depuis 2009, le gel des concours internes à l’École normale supérieure (ENS) et l’École normale des instituteurs (ENI), le gel des carrières des fonctionnaires et celui de la formation des inspecteurs, ou encore, l’insécurité dans le milieu scolaire. En outre, il y’a également la précarisation des enseignants issus des promotions 2014, 2015, 2016 et 2017 de l’ENS et l’ENI sans salaires à ce jour ; et, le paiement au compte-gouttes des vacations 2018.
« Enseignants, enseignantes. Nous avons assez attendu et le moment est venu pour le Gouvernement de fixer la date des concours internes de l’ENI et l’ENS reportés sine die, de lever le gel des carrières, former les inspecteurs et de construire des établissements », a affirmé le Fridolin Mve Messa, Secrétaire General du Sena lors de leur assemblée générale.
Le syndicat et le gouvernement toujours à couteaux tirés
La grève d’avertissement du Sena risque de conduire à nouveau à une paralysie du secteur éducation tant les principaux syndicats du secteur avaient exprimé leur défiance envers le ministre de l’Éducation nationale Le 14 avril dernier.
En effet, les enseignants avaient quitté la table des négociations en vue de sortir de la crise scolaire née de la décision du gouvernement de reformer les conditions d’attribution des bourses aux nouveaux bacheliers.
Ceux-ci voulaient élargir les discussions à leurs revendications et non la limiter à la seule question des conditions d’attribution des bourses étudiantes. Une attitude qualifiée d’ « opportunistes » par quelques parents d’élèves présents dans la salle et systématiquement rejetée par le Ministre de l’Education Nationale.
Si les cours ont été brièvement perturbés par la descente des élèves, il se peut qu’ils le soient à nouveau avec le mouvement d’humeur des enseignants qui débutera le 23 avril.
Pour la sérénité dans ce secteur tumultueux, on se demande quelle solution préconisera le gouvernement afin de sortir d’un éventuel chaos.
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