Arborant des tee-shirts et leurs pancartes, des milliers de femmes et d’hommes de tous horizons ont manifesté pacifiquement pour protester contre les différentes agressions dont sont victimes la gent féminine. « Ces violences multiformes doivent disparaître de notre société. Notre ligne de départ est cette marche, mais la ligne d’arrivée, grâce à une implication plus forte des législateurs de notre pays, sera la consécration d’un Gabon juste, solidaire et soucieux de chacune de ses composantes », a indiqué la première dame.
En effet, malgré la multiplication des initiatives entreprises pour lutter contre la violence à l’égard des femmes, celles-ci ne sont pas souvent complètes, cohérentes ou durables et sont rarement bien coordonnées entre les secteurs pertinents.
La pénurie de ressources requises, pour mettre en œuvre les mesures existantes demeure un des obstacles majeurs dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
Dans le but de remédier à cette situation au Gabon, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO), a fait entre autres de la lutte contre les violences faites aux femmes son cheval de bataille et cette marche pacifique entreprise par la première dame du Gabon et qui à l’occasion, a mobilisé un nombre impressionnant de participants a été un signe fort de la détermination de Sylvia Bongo Ondimba, de venir about de ce phénomène qui ne cesse de faire des victimes.
Il est à noter que partout, la persistance d’attitudes et de comportements perpétuant les stéréotypes négatifs, les inégalités entre les sexes et la violence à l’égard des femmes, entrave considérablement la prévention et l’élimination du problème.
Selon les experts, de tels comportements sont souvent imputables au manque d’informations et d’instruction, notamment en zone rurale, et se traduisent souvent par la stigmatisation des victimes et des survivantes, notamment par leurs proches.
Au Gabon, 58 % des femmes font l’objet des violences physiques. Dans 71 % des cas, celles-ci ont lieu dans le cadre du foyer. Selon une enquête réalisée en 2016 et certifiée par le Fonds des Nations pour la population (UNFPA), ces violences exercées sur la femme en l’occurrence par leur conjoint, survient souvent après une trop grande consommation d’alcool. Une situation qui aujourd’hui doit requérir l’intervention des parlementaires.
Daisy.
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