De ce fait, les grossesses précoces ne sont que la conséquence de l’entrée dans cette activité sexuelle très tôt.
Il n’est plus rare de rencontrer dans la quasi-totalité d’établissements de la capitale gabonaise, des jeunes filles enceintes. Selon le rapport de l’Unicef, 81% d’élèves mères seraient concernées par ce phénomène.
La province du Woleu-Ntem se trouve en tête de liste avec 97% face à ce problème inquiétant de grossesses précoces, suivie de la Nyanga avec 93%, l’Estuaire ne viendrait qu’en 4e position avec 79%.
Si les causes sont multiples et diverses, le rôle des parents n’en est pas moins écarté. Au Gabon, la famille, cellule de base de la société, est le lieu par excellence d’éducation et de socialisation des enfants. Sous l’autorité du père et/ou de la mère, elle a pour rôle d’assurer leur épanouissement physique, moral et intellectuel.
Cependant, avec l’évolution de la société et sous l’effet de l’urbanisation, on assiste de plus en plus à la dislocation de la famille et à la généralisation des familles dites « recomposées » et de type monoparental.
Toutefois, quel que soit le type de famille, les conduites irresponsables donnant lieu à la démission de l’autorité parentale peuvent avoir une influence négative sur les comportements des enfants et les exposer ainsi au phénomène des grossesses précoces.
Les grossesses précoces sont en grande partie responsables du retard et surtout des déperditions scolaires. En effet, la grossesse, quoique non pathologique, n’en demeure pas moins éprouvante surtout pour une adolescente. Du fait de son état particulier et des éventuelles complications qui y sont liées, le rendement scolaire de l’élève s’en trouve diminué. Les risques d’abandon définitif ou temporaire sont importants.
La fécondité chez la femme débute dès l’apparition des premières règles et souvent pendant l’adolescence, cette fécondité mérite d’être protégée et encadrée.
Face à cette situation, il est plus que nécessaire de mener des actions contre ce phénomène en milieu scolaire.
TYM
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