Si l’éducation, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle pataugent dans le secteur public, le secteur privé lui se distingue et d’ailleurs bien de structures tirent leur épingle de cette situation.
C’est le cas de BGFI Business School (BBS) qui désormais peut se prévaloir d’être une école d’élite.
Crée en 2008 pour la formation des hauts cadres dans les métiers bancaires, cette école aujourd’hui tient son pari. Elle est devenue dans le temps une référence à l’internationale. Elle offre aux étudiants et professionnels des filières innovantes dans le domaine bancaire. Il s’agit de la comptabilité, du management et du contrôle Audit.
Dans un classement récemment publié par nos confrères de Jeune Afrique, BBS arrive en 6e position au classement des grandes écoles de commerce d’Afrique subsaharienne avec un taux d’insertion de 69,4%.
Cette performance démontre bien toute l’attractivité et le sérieux des formations dispensées et qui mettent de facto les jeunes diplômés à l’abri du chômage dès la fin de leurs études.
Les écoles sénégalaises dominent fortement ce classement.
En tête on retrouve BEM Management School avec un taux d’insertion professionnelle de 96,5, suivie par l’Institut africain de management (IAM Dakar) avec un taux de 95 %. Et viennent ensuite l’Institut supérieur de management de Dakar assurance (taux d’insertion 70 %.), le Groupe École supérieure de commerce de Dakar (85 %), les Hautes études commerciales (HEC) d’Abidjan (62 %). Deux établissements camerounais ferment le palmarès. Il s’agit de l’Ecole Saint-Jérôme Management (40 % d’insertion) et de l’Institut universitaire du golfe de Guinée qui (76 %).
Au regard de ce classement dans lequel figurent très rarement les autres grandes écoles et instituts gabonais qui proposent des formations à des couts exorbitants il serait judicieux de se questionner sur la crédibilité de leurs formations et surtout sur la capacité de ces établissements à intégrer leurs étudiants dans le monde professionnel.
Aubin
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