Après plusieurs mois d’absence suite aux ennuies de santé, le président gabonais est de retour sur la scène internationale. Le numéro un togolais est un habitué du Palais du Bord de mer et sa dernière visite remonte au 24 mai 2018. Les présidents se sont entretenus sur la consolidation de l’axe Libreville-Lomé.
Les deux dirigeants sont très proches et leurs Etats respectifs entretiennent de très bonnes relations diplomatiques. Effet, une délégation togolaise avait été envoyée à Libreville «pour regarder la zone économique spéciale et voir comment les activités s’y déroulaient», compte tenu de la stratégie du Togo en matière de plan national de développement pour attirer les investisseurs à Lomé.
Les questions sécuritaires et régionales en Afrique de l’Ouest ont été également abordées. «Puisqu’il avait coprésidé avec moi le sommet conjoint de la CEDEAO et de la CEEAC, je lui ai fait part des différentes évolutions, et j’ai été aussi content de voir qu’il est au fait des dossiers. La situation difficile dans la zone du Sahel qui, malheureusement, commence à toucher les pays qui sont beaucoup plus au Sud». A indiqué le président du Togo. Même si quelques cellules terroristes ont été démantelées, il en appelle au renforcement de la coopération pour lutter contre le phénomène. «Quand ça a commencé au Mali, personne ne pensait que les pays comme le Togo ou le Bénin pouvaient être touchés. Donc il n’est pas exclu, je ne le souhaite pas, que les pays d’Afrique centrale ne le soient pas demain» A-t-il ajouté.
Le président Faure Gnassingbé s’est réjoui également de la santé d’Ali Bongo. «Je voudrai rendre grâce à Dieu pour sa vie et pour sa santé. C’est un grand plaisir de voir le président Ali Bongo dans son pays. Je pense qu’en sa qualité de président en exercice de la CEEAC, la région a besoin de lui, l’Afrique a besoin de lui», a-t-il conclu.
Aubin
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