Selon un sondage lancé le 29 mai courant sur les réseaux sociaux par le site d’information en ligne, Focus Groupe Média (FGM) et relatif à l’éviction sans ménagement de Pierre Claver Maganga Moussavou. Il en ressort que 77% des internautes sont d’avis que cette décision est la conséquence de son incompétence.
A la question de savoir si l’ancien Vice-président de la République gabonaise, Pierre Claver Maganga Moussavou, est victime d’un complot politique ou de son incompétence ? 77% des internautes ont opté pour la deuxième hypothèse qui, selon ces derniers est nettement plus plausible « à la supposée idée de complot que les gens voient partout juste pour se donner bonne conscience et mettre sur le dos des autres, leurs propres erreurs et leurs lacunes », a posté Marcelin, un internaute sur Facebook.
En effet, mis en cause dans le scandale lié à la disparition de 353 conteneurs de Kévazingo, une essence de bois précieuse; Maganga Moussavou nie farouchement son implication dans ladite affaire. Selon ce dernier, il s’agit tout simplement d’un complot savamment ourdi par le palais du bord de mer pour le jeter en pâture. Ejecté le mardi 21 mai dernier par décret présidentiel de son poste, l’ancien vice président, serait selon les internautes victime de son incompétence et non d’un quelconque complot.
Pour se défendre, le désormais ancien Vice-président de la République n’a pas hésité lors d’une conférence de presse, à citer les auteurs des manigances qui ont cours dans les coulisses du palais présidentiel. Le but étant, selon lui, de dégager les personnes encombrantes en vue du calendrier de la présidentielle de 2023. Ou plus exactement la perspective d’une présidentielle anticipée en cas de vacance du pouvoir. Des arguments qui désormais sonnent faux et sont peu convaincants pour les internautes qui se sont prêtés au jeu.
Une réaction justifiée, si l’on prend en compte le fait qu’après avoir reconnu la victoire fortement contestée d’Ali Bongo Ondimba, ce dernier a accepté le partage du gâteau sur l’autel du dialogue politique d’Angondje. Incluant dans la distribution, Biendi Maganga Moussavou, son fils qui a hérité du ministère de l’Agriculture.
La suspension à titre conservatoire de hauts fonctionnaires des ministères de l’Economie et des Eaux et Forêts, suivi du limogeage de Pierre Claver Maganga Moussavou et de Guy Bertrand Mapangou dans le cadre de cette affaire de Kevazingo en particulier, n’a cependant pas fini de susciter des réactions au sein de l’opinion.
D.J
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