Promue Directrice Générale de la caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), en avril 2017, Nicole Assélé, n’a cessé de s’investir corps et âme pour redorer l’image de l’institution dont elle à la charge. En dépit du contexte socio-économique difficile, cette dernière s’attelle à apporter des solutions aux problèmes de ses collaborateurs puis aux retraités. Cependant, à qui profite le départ du Dr Nicole Assélé souhaité par le groupuscule de personnes à l’origine de la cabale à son endroit ?
En effet, victime d’une campagne de diabolisation par des agents en fonction et d’autres admis à la retraite, l’ancienne ministre des sports, Nicole Assélé, voit son nom traîné dans la boue en longueur de journée. Son erreur, avoir eu le courage de taper du poing sur la table en s’attaquant aux réseaux mafieux qui tapissent allègrement dans l’ombre bien avant son arrivée.
Connue pour la poigne de fer, qu’elle doit à ses années passées sous le drapeau, l’ancienne handballeuse professionnelle, reste fidèle à ses principes, c’est-à-dire placer l’intérêt du peuple gabonais au dessus de tout. Chose que certains compatriotes, qui ont fait le choix de faire du détournement de fonds publics refusent d’intégrer. Mais malheureusement en face d’eux, une fidèle au Président de la République qui traduit en acte cette vision des autorités de mettre fin à ce genre de pratique qui n’honore pas le Gabon.
Les détracteurs de Nicole Assélé, à travers leurs manigances tentent de faire croire à la population que la situation calamiteuse dans laquelle se trouve aujourd’hui la Cnss est causée par sa responsable. Cet acharnement contre sa modeste personne démontre qu’elle a touché un point sensible de l’une des causes de la descente aux enfers de l’institution dont elle a la charge.
Suite au mode de paiement des pensions-retraites qui est passé de mensuel à trimestriellement l’ire des retraités ne s’est pas faite attendre. Car, dans la foulée un
mémorandum conduit par le syndicat des retraités des secteurs privés et parapublic a été lancé. Le départ à la tête de la Cnss de l’actuelle Directrice Générale et la dissolution du Conseil d’administration, sont les exigences figurants au sein de leur chapelet de condition. Étrangement, à aucun moment ils n’ont souligné l’ouverture des poursuites judiciaires à l’encontre des anciens gérants responsables de la déroute de l’établissement social.
C’est plus que clair c’est Nicole Asselé qui dérange, avec ses réformes car elle a décidé de faire de l’assainissement de la gestion des prestations sociales son cheval de bataille une fois en poste. Le véritable mal de la Cnss, c’est la fraude qui longtemps a été entretenue par des agents encore en activité, d’anciens agents retraités et des fonctionnaires des différentes tutelles. Pour preuve, les signataires de ce document sont en grande majorité d’anciens de la Cnss qui voient en elle un obstacle à leurs intérêts personnels. Connaissant désormais de quoi souffre cette institution, il ne reste plus qu’au médecin de lui administrer le traitement curatif.
Nicole Assélé n’étant facile à déstabiliser ses prédécesseurs ont dû reculer, mais elle compte aller jusqu’au bout de son engagement républicain. Bien qu’en étant d’accord avec les grandes lignes du mémorandum, la libération de la Cnss reste sa priorité quelques-en le prix.
Néanmoins, il est nécessaire de se poser les bonnes questions. Les autres arguments inscrits dans ledit document non moins important ne sont là que pour détourner l’attention des ayants droits. La question sponsoring, n’a pas lieu d’être dans la mesure ou elle était déjà effective bien avant son arrivée. Et la question de savoir pourquoi en ce temps ces derniers étaient silencieux suscite plusieurs interrogations. La réponse est toute simple, les anciens dirigeants avaient fait le choix de fermer les yeux en échange ils pouvaient continuer de se servir à leur guise sur les fonds générés.
Les retraités du secteur privé et parapublic ont ouvert les yeux sur leur jeu machiavélique qui ont affamé depuis des années des familles gabonaises. Étant donné qu’elle a convaincu les retraités de Libreville et que pour le même exercice, elle doit se rendre aujourd’hui à Port-Gentil, ces mafieux font circuler de fausses allégations afin de freiner son élan. Mais c’est cause perdu car la Directrice jouit d’un fort taux de capitale soutient des plus hautes autorités et des retraités qui la soutiennent pour l’ensemble des réformes.
Mebang de Njokaye
Commentaires