L’assemblée générale tenue dans l’enceinte de l’Université Omar Bongo (Uob), le 21 juin passé avait pour but de faire un point sur les revendications soumises à la tutelle. Suite à la non satisfaction de leur réclamation, le Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) ont unanimement voté la reconduction la grève pour deux semaines.
Le porte parole du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) , Jean Rémy Yama, fustige le traitement de certains agents publics aujourd’hui à la retraite. « Avant 2015, les services rendus n’étaient payés qu’aux contractuels », affirme-t-Il s’agissant d’une mesure qui est censée s’appliquer à tous les agents publics.
À contrario, « les seuls agents publics bénéficiant du paiement des services rendus sont les éléments de la Garde républicaine ». Ces deux poids, deux mesures suscitent plusieurs interrogations chez les adhérents du Snec qui crient à la discrimination.
La régularisation des situations administratives
L’autre point débattu a été celui de la régularisation des situations administratives des enseignants. En effet, selon l’article 127 du statut de la Fonction publique. Les syndiqués réclament entre autres « la prise en compte du dernier salaire de base dans le calcul de la pension retraite, conforment à la loi 4/96 fixant la base liquidable égale à la fraction de la solde de base sur laquelle est assise la retenue ».
La tutelle représentée par, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, malgré les réunions répétées avec les grévistes n’a apporté aucunes solutions concrètes au problème posé. Cette situation aujourd’hui qui tend à s’étendre dans toutes les grandes écoles du pays, a entraîné le temple du savoir dans les bras de ses Vieux démons.
Mebangde Ndjokaye
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