Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de l’Alimentation et de la Pêche, Biendi Maganga Moussavou, s’est entretenu le mardi 2 juillet courant à Libreville, avec les agents et dirigeants du secteur pêche, notamment ceux du ministère de la pêche, de la station piscicole de la Peyrie et du centre d’appui et à la pêche artisanale (CAPAL) de la capitale.
« J’y ai rencontré des personnes engagées, pleines d’expérience et déterminées à avancer en ordre de bataille pour faire briller ce département aujourd’hui placé sous ma responsabilité. Nos missions à court terme sont très claires et découlent de la vision Gabon Bleu du Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba », a déclaré l’actuel ministre de l’Agriculture.
Suite à ce tour du propriétaire, ce dernier a profité de l’occasion pour décliner à ses interlocuteurs, les missions qui sont désormais les siennes dans la pêche industrielle et les leurs par voie de fait. A savoir, ne plus délivrer de licences de pêche que dans la logique de 100% de débarquement de tout le poisson pêché dans les eaux territoriales. Aussi, la date butoir doit être fixée très vite, en accord avec les acteurs de la filière notamment ceux travaillant à renforcer l’infrastructure portuaire.
Biendi Maganga Moussavou a également indiqué, que concernant la pêche artisanale, il était nécessaire de ne plus autoriser le débarquement, que dans les centres de pêche agréés. Et qu’actuellement, au vu de l’importance du secteur pêche pour notre pays, il serait plus que judicieux de renforcer de manière performante, les centres de pêche fluviale.
Le défis de l’actuel ministre de l’agriculture, de l’élevage de l’Alimentation et de la Pêche, sera sans aucun doute de parvenir à ce que l’aquaculture, puisse porter la production d’alevins et d’aliments à un niveau pouvant ainsi lui permettre de soutenir la pisciculture.
«D’une manière générale, il nous faut renforcer notre souveraineté dans ce secteur porteur et donner plus de place au gabonais dans cette chaîne de valeurs. Les textes de loi et les textes réglementaires y relatifs seront soumis à l’arbitrage des plus hautes autorités », a t-il conclu.
D.J
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