Les agents du Ministère des mines affectés aux activités de contrôle et bénéficiant des prérogatives d’officier de police judiciaire (OPJ) à compétence spéciale, vont devoir faire preuve d’un maximum de transparence dans le cadre de leurs activités. Ils seront désormais soumis au contrôle du Procureur de la République. A cet effet, ces derniers ont le jeudi 4 juillet courant, prêté serment à cette autorité.
Conformément aux articles 29, 30 et 31 du code minier et à l’article 2 du décret 240 relatifs à la prestation de serment, le personnel du Ministère des Mines, de l’Énergie et des Ressources hydrauliques impliqué dans le contrôle des activités minières a prêté serment devant le Président du tribunal de Libreville et le procureur de la République.
Les agents concernés sont principalement ceux de la Direction Générale de l’Exploitation Minière (DGEM), ceux de la Direction Générale de la Géologie (DGG) et du Centre Permanent du Processus de Kimberley (CPPK).
Cette procédure a non seulement pour but de renforcer l’autorité de l’Etat en donnant une force légale plus grande aux agents du Ministère qui détiennent désormais les prérogatives d’officier de police judiciaire à compétence spéciale mais a également pour but d’améliorer la gouvernance, notamment les procédures relatives aux constatations d’infraction et l’établissement des procès-verbaux y relatif.
Cette démarche vivement appuyée par le ministre de l’Eau, de l’Energie et des Mines, s’inscrit dans la droite ligne du récent discours du président de la République, Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba. Discours portant sur l’assainissement de la vie publique. Impulsé effectivement par le ministre des mines, Tony Ondo Mba, l’administration des mines est déterminée à combattre les mauvaises pratiques qui entravent l’évolution du secteur minier au Gabon.
F.G.M
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