Depuis plusieurs années, il est dommage de constater que l’opposition gabonaise ne brille que par des prises de paroles pendant les périodes de crises. Si plusieurs d’entre eux annonçaient déjà depuis le mois d’Octobre 2018 dernier le supposé décès du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, le retour sur la scène politique internationale de ce dernier a vite fait de battre en brèche ces assertions.
En effet, sa sortie médiatique à l’occasion de son traditionnel discours à la nation, a été en quelque sorte une manière pour le chef de l’Etat gabonais, de faire taire de manière définitive les rumeurs distillées çà et là à son endroit par les opposants gabonais. Une propagande ignominieuse, reprise quelques fois par certains acteurs de la société civile et des leaders syndicaux. Certains d’entre eux édictent des allégations sans fondement aucune et uniquement basé sur les postulats oiseux.
Le retour d’Ali Bongo sur le devant de la scène politique internationale
S’il en était encore besoin de le prouver, il nous en souvient que depuis son retour définitif au Gabon le 23 mars 2019 dernier, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a multiplié des entretiens au palais présidentiel du bord de mer de Libreville avec plusieurs chefs d’Etat africains. Notamment, les présidents sénégalais, ivoirien, tchadien, congolais, togolais pour ne citer que ceux-là.
Par ailleurs, le lundi 13 mai 2019 dernier, le chef de l’exécutif gabonais avait reçu en audience, les représentants de quatre pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU. Ils avaient à cette occasion échangé sur des dossiers d’ordre bilatéral, multilatéral et des questions d’intérêts communs. Il s’agissait en l’occurrence de Dmitry Kourakov, Ambassadeur de la Fédération de Russie, Changchun HU, Ambassadeur de la République Populaire de Chine, Philippe Autié, Ambassadeur Haut Représentant de la République Française et Samuel R. Watson III, le Chargé d’affaires de l’ambassade des Etats Unis d’Amérique au Gabon et le lundi 3 juin 2019 à Libreville avec la cheffe de la Francophonie, Louise Mushikiwabo.
Constat…
Par leurs actions, l’opposition gabonaise semble se complaire dans la critique, le dénigrement des actes du chef de l’Etat et du gouvernement. Cela, sans toutefois apporter à leur tour des propositions concrètes, destinées à améliorer les conditions de vies des populations ou encore de participer au redressement économique sociale et politique du Gabon.
Il est à noter que, si plusieurs membres de l’opposition s’obstinent encore aujourd’hui à croire à ce qui devait être un jour leur carte joker, notamment la mort d’Ali Bongo Ondimba, ces derniers restent néanmoins dans l’éternelle illusion de manipuler la conscience populaire par des messages de divisions, entretenant ainsi, une certaine psychose dans l’esprit des gabonais.
Ces derniers prennent toujours et encore pour raison, la santé du chef de l’Etat pour justifier leur incapacité à proposer des solutions concrètes à certaines difficultés de leurs partisans et adhérents, qui soit vite dite en passante, ne cessent de déserter ces différents partis politiques. Des partis, qui désormais ne savent plus rien faire d’autre que médire et ronger d’impatience leur frein. Mais surtout la population gabonaise qui semble ne plus être dupe de leur manège.
Tout pour eux, rien pour le peuple
Plusieurs opposants actuels ont amassé au fil du temps et des années une fortune colossale quand ils se tenaient encore dans les rang PDG. Il est en effet étonnant qu’avec les moyens que certains leaders de l’opposition ont, ils demeurent incapables d’offrir aux populations des solutions adaptées à leurs situations de précarité. Ils ne sont pas à mesure de financer les projets des jeunes, réhabiliter certaines voies ou mener des actions en faveur des personnes démunies.
Autant de faits qui laissent penser que les opposants gabonais, ne se complaisent que dans la critique, mais ne proposent rien pour le développement du pays. Aucune idée n’est émise pour sortir le Gabon de la crise économique, sociale, environnementale et politique dans laquelle il se trouve actuellement. La critique reste non constructive tant qu’elle n’est pas suivie de propositions adéquates.
FGM
Commentaires