Le mouvement d’humeurs « trop c’est trop, ça suffit », lancé par les habitants de Lékoni contre les crimes rituels observe une trêve suite à la suspension du député Philibert Ngaippé par le PDG, le 02 août 2019 afin que justice soit faite.
Près d’un mois après que les populations de Lékoni, ont entamé un mouvement de grève suite aux nombreux cas de crimes rituels, le calme semble être revenu dans ladite contrée. L’étrange récente disparition d’un enseignant retraité et ancien surveillant au CES de Lékoni a constitué un ras-le-bol au sein des populations. Lesquelles ont donc décidé de se mobiliser dans un mouvement qu’ils ont nommé « trop c’est trop, ça suffit » dans cette ville réputée pour des disparitions mystérieuses, pour dénoncer dans le but de faire cesser les crimes rituels.
Tous les jours les populations érigeaient des barricades dans les rues et des marches étaient organisées dans toute la ville pour faire entendre leur voix. Suite à la suspension par le Parti démocratique gabonais (PDG) du député du 1er siège de Lékoni, Philbert Ngaippé, mis en cause dans cette affaire, les grévistes ont donc décidé d’observer une trêve le 02 août 2019. Ces derniers souhaitant que justice soit faite, toutefois ils comptent laisser les autorités compétentes faire leur travail. Ils espèrent ainsi que les vrais coupables soient démasqués et paient enfin pour leurs ignobles crimes.
A noter que Le communiqué, lu par le président de la commission permanente de discipline (CPD) du PDG, Guy Benjamin Ndounou Mondo, a indiqué que M. Philibert Ngaippé a demandé, la suspension de sa fonction de Membre du bureau politique du département des Plateaux, afin de se mettre à la disposition de la justice.
Des présumés complices dont 4 ayant déjà été interpellés et mis en arrêts, vivement que la lumière se fasse sur cette affaire et que Lékoni, chef-lieu du département des plateaux dans la province du Haut-ogooué retrouve sa quiétude.
NCG
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