Ali Bongo Ondimba dans son habituel discours à la nation de la fête de l’indépendance à traiter d’emplois et du besoin de les accroître dans le secteur privée pour l amélioration de l’économie gabonaise. «Notre objectif est de doubler le taux de création d’emplois dans le secteur privé formel»
Cette assertion est loin d être utopiste avec désormais un taux de 0,2% de ralentissement. La bonne tenue de la croissance hors pétrole fait preuve d’une certaine résilience, conséquence des efforts de diversification de l’économie. Une manière de démonter les faux chiffres avancés par ceux qui ne voient que du noir et de dénoncer la faiblesse des débats souvent à distance, rarement parlementaires.
Aussi, par exemple, concernant l’industrialisation de certaines filières telles que le manganèse, le palmier à huile ou encore le bois, leur transformation locale a généré plus de 17 000 emplois ; ce qui place désormais le pays en tête des pays exportateurs de ces produits en Afrique.
Le président reste convaincu la diminution du taux de chômage au Gabon passe par la formation et l’éducation « Certes, les entreprises sont en première ligne, mais l’Etat a un rôle déterminant à jouer pour leur proposer un cadre favorable. C’est tout le sens de la réforme, aussi inédite qu’ambitieuse, lancée pour optimiser notre système d’éducation et de formation. On ne le relève pas suffisamment mais c’est une véritable révolution.»
Une croissance en perspective
Briser les idées reçues est un exercice à féliciter et qui affirme que la croissance est attendue dans le secteur primaire à hauteur de 10,2%. Dans le secteur secondaire, elle devrait ressortir à 2,8%. Enfin, le tertiaire est à 3,5%.
selon Ali Bongo Ondimba lors de son discours à la nation du 16 août 2019 «Le taux de croissance de 2019 devrait osciller autour des 3,5 %, en nette hausse par rapport aux années précédentes. Ce chiffre signifie beaucoup pour les entrepreneurs et les investisseurs, mais il parle moins au plus grand nombre d’entre nous. Les Gabonais ont en effet besoin de ressentir concrètement les effets, tout particulièrement en matière d’offre de travail. J’ai fixé au gouvernement des objectifs très ambitieux dans la lutte contre le chômage, et nous devons en faire notre obsession.»
Les slogans de ce que l’on ne mange pas ce taux de croissance ont de quoi décourager ceux qui ne veulent pas faire tomber le masque de la discorde. Pourtant des efforts doivent soutenir cette fin année 2019 pour l’emploi dans le secteur privé.
Le FMI a raison d’appeler cela croissance inclusive pour redistribuer les richesses et satisfaire la justice sociale.
Le gouvernement a recemment salué la capacité de résilience du pays ; ce qui « permet aujourd’hui aux institutions financières internationales de tabler sur des projections à court terme de croissance de plus de 3,4% en 2019 et en 2020, sous l’impulsion des secteurs hors pétrole ».
Les projections à court terme de la croissance au Gabon sont de 3,4 % en 2019 et en 2020, sous l’impulsion du secteur non pétrolier (agriculture, mines et industrie), et de la diversification progressive de la base productive de l’économie. Au niveau de la demande, les exportations (+6,3 %) et l’investissement (+3,0 %) seront les principaux facteurs de croissance. L’inflation devrait rester faible, à 2,3 % et 2,5 % en 2019 et 2020 respectivement. Les soldes budgétaire et courant devraient aussi s’améliorer.
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