Depuis l’accident vasculaire cérébral d’octobre dernier d’Ali Bongo en Arabie-Saoudite, de folles rumeurs persistantes sur sa mort, puis sur son incapacité à remplir ses fonctions de Chef de l’Etat n’ont cessé d’être avancées et ce malgré les preuves irréfutables apportées. Le dernier fait en date venant clore ce débat est sa présence lors de la célébration du 17 août 2019.
En effet, depuis son retour à Libreville où il suit sa convalescence, le Président de la République n’a cessé de multiplier les audiences avec ses homologues de la sous-région et même au-delà, sans oublier celles accordées aux diplomates et représentants résidents des organismes internationaux et autres bailleurs de fonds.
En dépit de son hyperactivité, ses détracteurs n’en démordaient toujours pas. Allant jusqu’à affirmer que celui qui est présenté comme locataire du palais du bord de mer n’est en réalité qu’un sosie et que les décisions prises en conseil de ministre ne seraient pas de son ressort.
Après que le pouvoir en place ait balayé du revers de la main ces thèses infondées et fumeuses, certains détracteurs sont passés à un autre refrain, celle de la vacance du pouvoir. Cette volonté, de démontrer à la face du monde que le Chef de l’Exécutif n’est plus en mesure d’assumer ses fonctions, en réalité témoigne des désirs inavoués de ces personnes qui souhaiteraient se présenter en cas d’élection anticipée.
Les mêmes avaient parié qu’Ali Bongo ne serait pas présent lors de la célébration du Gabon à la souveraineté internationale. Mais manque de bol, le numéro un gabonais dont la maladie a laissé clairement des stigmates s’est bel et bien prêté au rituel inhérent aux festivités du 59ème anniversaire de l’indépendance du Gabon le 17 août dernier.
Cette commémoration a débuté avec le dépôt de la gerbe de fleur au mausolée Leon Mba, puis le discours à la nation et enfin le défilé militaire pour finir. De ce fait, rien n’a été laissé au hasard par le camp présidentiel qui a tenu à prouver à la terre entière que celui qui est au commande du pays c’est Ali Bongo .
Malgré la mauvaise foi de ses adversaires politiques, il faut reconnaître que les dernières apparitions publiques de la première personnalité du Gabon doivent emmener ceux qui se cachent derrière la vacance du pouvoir à admettre que celui qu’il qualifie de “sosie” n’est tout autre que le véritable Président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Cependant, seuls ceux qui ont un proche qui ont été frappé par un Avc, savent que lorsque nous nous en sortons nous devons nous estimer réellement chanceux . Et voir Ali Bongo, ainsi remplir son devoir républicain durant cette cérémonie du 17 août, démontre à plus d’un titre qu’avec une certaine résilience le débat sur sa capacité à diriger le Gabon doit prendre fin. A moins que certains souhaitent continuellement entretenir l’opinion sur des affabulations.
MDN
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