Les Gabonais ont besoin de ressentir concrètement les effets des réformes initiées par le gouvernement en matière d’offre de travail. A cet effet, le président de la République, chef de l’Etat a indiqué lors de son discours à la nation du 16 août courant, avoir fixé au gouvernement des objectifs très ambitieux dans la lutte contre le chômage au Gabon.
L’objectif visé est de doubler le taux de création d’emplois dans le secteur privé formel au Gabon. L’idée étant selon le chef de l’Etat, de contribuer à l’amélioration de l’employabilité des jeunes et renforcer l’inclusion sociale dans le pays. Car force est de constater que de nombreux jeunes sont aujourd’hui au chômage à cause de l’inadéquation formation-emploi.
« Certes, les entreprises sont en première ligne, mais l’Etat a un rôle déterminant à jouer pour proposer aux jeunes, un cadre favorable. C’est tout le sens de la réforme initié, aussi inédite qu’ambitieuse, lancée pour optimiser notre système d’éducation et de formation. On ne le relève pas suffisamment mais c’est une véritable révolution », a fait savoir Ali Bongo Ondimba
Le chef de l’Etat a en effet indiqué qu’au Gabon, les jeunes ayant suivi une formation, trouveront bientôt un emploi plus facilement sur le marché du travail. En effet, pour ce dernier les études des jeunes apprenants correspondront davantage aux besoins réels des entreprises.
« Former les jeunes dans des secteurs qui n’offrent pas de débouchés est criminel, je pèse bien mes mots ! Nous faisons en sorte d’arrêter tant de gabegies, en favorisant davantage l’enseignement technique et professionnel. C’est absolument crucial, notamment dans un secteur comme l’agriculture, jusqu’ici assez marginal mais dont le poids va être de plus en plus déterminant dans l’économie nationale », a-t-il déclaré.
Rappelons que le Gabon, comme d’autres pays de la sous-région d’Afrique centrale, a vu le taux de chômage de ces jeunes augmenter progressivement . A en croire les organismes internationaux, son taux a atteint les 32% ces dernières années. Un pourcentage très inquiétant.
Telle est l’une des raisons pour lesquelles, depuis quelques mois déjà les autorités gabonaises ne cessent d’encourager la formation professionnelle et les séries techniques. Le but étant d’orienter les jeunes vers des secteurs porteurs qui pourraient être d’excellentes opportunités de création d’emplois et de valeur ajoutée pour ces derniers et plus encore pour le pays.
D.J
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