Le code du travail gabonais ne va pas échapper à la série des toilettages des codes spécifiques, le gouvernement va désormais se pencher sur la révision dudit code a-t-on appris d’un communiqué parvenu à notre rédaction . D’où les concertations, tenues deux jours durant, entre la ministre de l’Emploi, de la Fonction publique, du Travail et de la Formation professionnelle, chargé du Dialogue social, Madeleine Berre, et les partenaires sociaux.
Après les codes des hydrocarbures et pénal, récemment révisés, celui du travail va également être toiletté. Jugé dépassé et inadapté aux réalités actuelles, le nouveau code du travail en République gabonaise, si l’on en croit Madeleine Berre, ministre de l’Emploi, de la Fonction publique, du Travail et de la Formation professionnelle, chargé du Dialogue social, va intégrer “des éléments de flexibilité, d’amélioration et d’innovation, notamment dans les cadres contractuels en soutien à l’employabilité, la formation et la reconversion professionnelle”.
Objectif : adapter le code du travail pour bâtir des relations employeurs-travailleurs plus dynamiques, et par conséquent apaiser le climat social, souvent tendu. Et pour éviter toutes anicroches, Madeleine Berre a opté pour le dialogue. Pour ce faire, elle a, les 48 heures écoulées (hier et avant-hier), réuni autour d’elle les partenaires sociaux et les représentants du patronat gabonais.
Espérons simplement que cette initiative puisse trouver l’assentiment de tous, d’autant plus que l’employabilité des jeunes constitue une des priorités du chef de l’État, comme rappelé lors de son discours à la nation du 16 août courant.
Rappelons que la dernière modification du Code du travail est intervenue en 2010. La nouvelle révision vise à rendre le texte plus flexible en y apportant quelques améliorations et des innovations, notamment dans les cadres contractuels, en soutien à l’employabilité, la formation et la reconversion professionnelle.
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