L’Afrique se retrouve bien souvent dans les nouvelles 1des médias occidentaux à l’instar de RFI, Médiapart, France 24, Bloomberg, Reporteurs sans frontière (RSF) et bien d’autres, quand elle rentre dans la case qui a été créée pour elle ou quand cela correspond à un ordre du jour occidental. Un journaliste britannique chevronné a pu déclarer lors d’un atelier des journalistes à Abuja que l’ont parle du Nigeria dans les médias britanniques seulement quand il s’agit de mauvaises nouvelles. Il n’y aurait donc pas de bonnes nouvelles en provenance du Nigeria ?
Depuis déjà plusieurs années, ou même depuis la nuit des temps, c’est un Gabon morose qui est décrit par la presse internationale. Des articles subjectifs sont publiés à des fins peu louables. La calomnie et la diffamation se sont érigées en dame inspiration pour ces journalistes d’outre mère qui peignent généralement un pays sans foi ni loi, parsemé de terreur et d’injustice. Les bonnes actions sont devenues rares, le climat est tendu. Juste de quoi effrayer l’opinion internationale et plomber, dans une mesure, le secteur tourisme.
Il se trouve que même les correspondants sont assujettis à cette ligne éditoriale chaotique qui a pour objectif de toujours susciter la confusion chez les lecteurs. D’ailleurs pour en venir clairement au fait, le média Bloomberg a diffusé l’information selon laquelle le président gabonais serait hospitalisé alors que selon le récent communiqué de la présidence Ali Bongo serait dans sa résidence à Londres ou il se détend tout en poursuivant sa rééducation.
« A aucun moment, la santé du Président ne s’est détériorée. Au contraire, S.E. le Président de la République, M. Ali Bongo Ondimba, est en phase de recouvrement de la plénitude de ses capacités physiques.
Par ailleurs, le Président de la République n’est pas hospitalisé, comme l’indique Bloomberg de façon mensongère, mais est en séjour privé dans sa résidence londonienne où il a pris quelques jours de congé en famille » a-t-on pu lire dans ledit communiqué présidentiel.
Les médias de l’Occident pousse l’histoire d’un Gabon dépendant qui continue d’avoir besoin de l’aide, mais la réalité du pays montre que les gabonais gagneraient à profiter de l’échange international.
Ces médias devraient essayer de traiter des sujets susceptibles d’apporter une valeur ajoutée à l’essor du Gabon au lieu de continuer à enfermer le pays dans cette case étriquée de l’aide étrangère, de la pauvreté, des maladies, des dictateurs criminels, de la famine etc…
Cela dit, généraliser en labellisant quelques plateformes médiatiques « médias occidentaux » est aussi injuste qu’une généralisation de 54 pays en une seule réalité.
Des sujets intéressants mais jamais traités
La diaspora africaine a transféré 60 milliards de dollars au continent en 2012. Il doit certainement y avoir une histoire à raconter sur la façon dont ces sommes ont été gagnées. Générer 60 milliards de dollars doit avoir nécessité beaucoup d’activités productives à la diaspora d’un continent soi-disant pauvre, surtout quand il coûte plus cher d’envoyer de l’argent en Afrique que partout ailleurs dans le monde.
40% des Africains vivent dans des centres urbains. Ce chiffre est de 45% en Chine et 30% en Inde. Cela montre qu’une classe moyenne est effectivement en pleine croissance (qui attire les investissements dans les biens de consommation et les biens de plus en plus luxueux).
Pour revenir sur le cas du Gabon, de bonnes actions ont été réalisées mais elles passent inaperçues dans les médias internationaux, la venue des transports urbains, la signature du nouveau code du pétrole, le taux d’alphabétisation qui grimpe, la diminution du chômage etc.
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