Le Ministre des mines, de l’énergie et des ressources hydrauliques, Tony Ondo Mba a récemment reçu en audience le coordonnateur du Programme Intégré pour l’Alimentation en Eau Potable et l’Assainissement de Libreville (PIAEPAL).
Il s’agissait pour le Ministre de s’enquérir de la bonne marche du dossier suite à la promulgation, dans le Journal Officiel du 27 août dernier, par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, de la loi autorisant l’État Gabonais à emprunter, auprès de la Banque Africaine de Développement, la somme globale de 117 400 000 d’euros, soit environ 77 milliards destinés au financement du volet EAU de Libreville et de ses environs.
Le produit de cet emprunt qui sera géré en conformité avec les procédures de gestion inhérentes aux bailleurs de fonds internationaux, devra permettre de réaliser les extensions en eau dans les communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum. Celui-ci permettra aussi selon les autorités, de renouveler les infrastructures de distribution et de stockage devenues obsolètes dans certains quartiers de ces différentes communes. La mise en vigueur du prêt est attendue avant la fin de l’année pour permettre un démarrage effectif des travaux.
Notons par ailleurs que dans l’optique de résoudre les insuffisances dans le secteur de l’eau, la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a récemment initié un projet qui consiste à rediriger le trop plein des eaux vers l’usine de Ntoum après traitement. Il s’agira de réaliser une conduite de refoulement d’environ 3,5 km entre la carrière et le site de production d’eau potable de Ntoum. Cela permettra selon la direction de cette entité de renforcer les capacités de production d’eau potable à destination de Libreville et ses environs.
Ce complément de ressource représentera un débit de 19000 à 36000 mètre cube jour, soit l’équivalent de la consommation de 100000 à 190000 habitants, disponible 9 mois de l’année. Une usine est à cet effet en pleine construction et vient de rentrer dans s deuxième phase.
D.J
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