A quelques jours de la rentrée des classes, les nouveaux étudiants et les autorités administratives s’inquiètent déjà des effectifs au sein de l’université Omar Bongo dont les amphithéâtres débordent déjà de monde depuis des années.
L’université Omar Bongo vieille de plusieurs décennies, n’a presque jamais bénéficié d’une extension pouvant lui permettre de recevoir la population estudiantine, sans cesse croissante. Déjà connue pour ses effectifs pléthoriques qui font d’ailleurs l’objet des multiples plaintes des enseignants et des apprenants, la plus grande université du Gabon affiche un surplus d’effectif à l’issue de la campagne d’inscription des nouveaux bacheliers.
En effet, l’université Omar Bongo créée en 1970 avait été conçue pour accueillir 8.000 étudiants mais 49 ans après, l’effectif a quadruplé atteignant ainsi 30.000 pensionnaires. Conséquence, certains n’ont pas de place assise du fait des effectifs pléthoriques et non contrôlés. Il revient à se demander s’il n’est pas judicieux de construire de nouvelles universités dans l’urgence afin de mieux répondre à la problématique de l’engorgement des universités publiques pour une meilleure qualité de suivi.
De mémoire, Omar Bongo, de son vivant avait posé en 2007, les premières pierres de 3 universités qui devaient voir le jour dans les villes de Mouila, Oyem et Port-Gentil. Des projets jetés visiblement aux oubliettes, car depuis lors aucune Université n’a été construite ou aménagée à cet effet.
Afin de faire patienter les étudiants sur les promesses de la construction de nouveaux établissements supérieurs qui n’ont guère connus d’avancées, le ministère de l’Enseignement supérieur veut contourner cette difficulté par la construction de 5 amphithéâtres. Les nouveaux bâtiments dont la construction reste attendue disposeront chacun d’une capacité d’accueil qui oscille entre 1000 à 2000 places. La mise en œuvre de ce projet vise le renforcement des infrastructures universitaires et à répondre à la problématique de l’engorgement des universités publiques, assure Jean de Dieu Moukagni Iwangou, Ministre de l’Enseignement supérieur. Vivement que le projet aboutisse pour sauver l’UOB de « l’asphyxie ».
NCG
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