Azeva street est une association de jeunes gabonais qui a pour objectif de diminuer la délinquance juvénile en territoire gabonais et d’impacter positivement la jeunesse. Ladite association créée par les jeunes et pour les jeunes vient mettre en avant les valeurs culturelles dans l’optique de palier à l’oisiveté.
Aux fins de valoriser la jeunesse gabonaise et l’élévation de celle-ci, l’association Azeva street s’est fixée plusieurs objectifs, dont les principaux sont : éradiquer la délinquance juvénile, améliorer le niveau intellectuel et revaloriser la culture. Cette initiative vient appuyer la citation de Samuel Ferdinand-Lop « L’oisiveté entretient le vice et déchaîne les passions les plus violentes et nuisibles à tout individu.»
En effet, plus les jeunes sont oisifs, plus ils ont tendance à commettre des actes inciviques de toute nature. D’où l’impérieuse nécessité de créer diverses occasions de leur insertion socio-culturelle et socio-professionnelle. Le constat est que l’oisiveté pousse la jeunesse à se livrer aux actes de viols, de vol et de braquages, bref au banditisme de grand chemin.
Ceci étant, « l’association de rue », Azeva, a décidé d’aménager et réfectionner les pseudos espaces sportifs en quartiers populaires. De même qu’ils ont lancé depuis 3 ans « Azeva Street Basket » qui est un évènement sportif parmi tant d’autres qui contribue à l’épanouissement des jeunes. A cela s’ajoute « Azeva School » pour le soutien scolaire dans des matières telles que Maths, Physique, Économie, français, anglais. Sans omettre « Azeva chess » Club pour apprendre le jeu d’échecs dans la vie courante et « Azeva entrepreneurship » afin d’inciter les jeunes à l’entreprenariat pour une meilleure autonomisation.
Point important à souligner, la pratique du sport éduque à la responsabilité et à l’autonomie en faisant accéder les pratiquants à des valeurs morales et sociales telles que le respect des règles et le respect de soi, elle contribue également à renforcer l’intégration sociale et les meilleurs résultats scolaires.
L’avenir se prépare maintenant. Ces jeunes volontaires l’ont compris, certes ils ne disposent pas des équipements adéquats et conséquents, mais ils font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont. Omar Bongo Ondimba disait souvent que la jeunesse est sacrée, c’est pour dire combien elle est précieuse et qu’il faut la promouvoir. Bien de raisons devraient mener le gouvernement à se pencher sur la question notamment par son ministre en charge de la culture de la jeunesse et des sports, Franck Nguema surtout alors qu’il s’agit du septennat de la jeunesse.
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