Après les sacs, les téléphones et autres objets de valeur , les délinquants s’adonnent à un nouveau vol, celui de ravir les perruques. C’est le cas notamment dans de grands carrefours de la capitale et le plus souvent dans les arrêts de bus, gare routière… Conscients des montants que ces dames dépensent pour se procurer ces perruques, les voleurs en ont fait leur nouveau dada, histoires de les revendre pour en tirer des sous tant ces artifices sont convoités par les femmes.
Tout a commencé à Gabon 9 provinces , lorsque l’artiste créole la diva s’est faite voler sa perruque à la suite d’un malaise. Malgré plusieurs réclamations et vidéos de dénonciation, l’auteur de ce forfait n’a jamais été retrouvé. Seulement la diva n’est pas la seule victime. Rien ne laissait présager une telle issue, car après la diva, s’en est suivi une succession de vol de perruques dans toute la capitale.
En effet, depuis l’affaire de la perruque volée de l’artiste Créole la diva, qui a fait grand bruit sur les réseaux sociaux, force est de constater que nombreuses sont les femmes qui se plaignent d’avoir été victimes de ce phénomène. Leurs coiffures leur sont arrachées en pleine rue, et cela au vu et au su de tout le monde, exprimant ainsi leur impuissance.
Apparemment la tendance est au vol des perruques. Des individus mal intentionnés arrachent les mèches de qualité. Les perruques ont une très grande importance chez les femmes compte tenu des difficultés qu’elles ont a toujours à se faire coiffer . A présent, ces dernières ne sont plus à l’aise quand elles marchent dans les rues de Libreville. Elles se retrouvent obligées de marcher avec la main sur la tête si les perruques ne sont pas convenablement pincées ou tissées.
Pour arriver à leurs fins, ces malfrats utilisent une manie. Ils font d’abord semblant de toucher les cheveux et passent ensuite au forfait. « Moi, on m’a volé vers STFO, je partais en ville. Donc j’attendais un taxi pour la gare routière ,derrière moi il y avait un jeune homme, je pensais qu’il attendait aussi le taxi, il m’a directement tiré la perruque. Je suis restée là, très étonnée. Le comble, je n’avais même pas peigné mes cheveux ni même arrangé. J’étais restée très sale. J’ai dû prendre une course pour retourner chez moi au pk8.» a confié une victime.
Il faut rappeler que les perruques coûtent extrêmement chères au Gabon, entre 30.000 à 100.000fcfa pour les semi-synthétiques. Les plus tendances comme les brésiliennes et les indiennes vont jusqu’à 200.000fcfa en moyenne. vivement que les forces de l’ordre démantèlent ce réseau de malfrats pour que les femmes puissent enfin se balader à “tête reposée”.
Cardy
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