Le secrétaire exécutif du parti Pour le changement (PLC), Anges Kevin Nzigou, un parti politique de l’opposition radicale est monté au créneau pour dénoncer le silence qualifié de coupable du gouvernement Julien Nkoghé Bekalé et celui du Parti démocratique gabonais (PDG) face à l’affaire de viol sur mineures et plus précisément le cas de la petite Wally.
« Ce lourd silence aussi bien du gouvernement que du PDG maquille assez mal l’angélisme dangereux vis à vis de cet homme, ce bourreau d’enfants. Et illustre l’impuissance, l’incapacité et la frilosité du gouvernement et de la justice à s’attaquer aux puissants lorsque ces derniers sont en délicatesse avec la loi », a dénoncé Anges Nzigou.
En effet, depuis plusieurs semaines déjà, l’affaire de viol sur mineures n’a de cesse de déferler la chronique à Libreville. Selon les révélations de l’une des victimes, « Wally » âgée de 14 ans, Alexis Ndouna, cadre du PDG serait le principal commanditaire. Une affaire parmi tant d’autres au Gabon, qui depuis ces révélations ont fait émerger bien d’autres.
Cette affaire scandaleuse qui une fois encore mais en cause la moralité dans ce pays et touche à la dignité humaine serait désormais entre les mains de la justice gabonaise. Selon le secrétaire exécutif du PLC, plusieurs voix se seraient levées pour dénoncer le silence du pouvoir. Pour ce mouvement politique de l’opposition, la justice devrait s’appliquer à tous les citoyens, quel que soit leur position dans la sphère décisionnelle.
« Le Bureau exécutif de Pour le changement met-il en garde le gouvernement de la volonté d’une majorité des Gabonais qui souhaitent, au nom de la République, que les puissants du régime puissent enfin être jugés comme les citoyens ordinaires. Il est urgent de rompre avec ce dogme de l’excuse de »puissance » qui génère chez les délinquants de la République l’immuable sentiment d’impunité », a-t-il fustigé.
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