Des années en arrière, l’opération « libérez les trottoirs » avait été lancée dans les quartiers de la Capitale dans le but de rendre la ville propre et d’éviter tout type de risques. Une décision qui n’a pas fait jusqu’à aujourd’hui l’unanimité chez les commerçants. Cependant, Léandre Nzue, nouveau maire de Libreville, pense bien faire respecter cette réforme.
« Libérez les trottoirs » une opération lancée il y a quelques années par la Mairie Centrale ne fait qu’attiser la colère des commerçants installés dans les quartiers de Libreville. Une lutte qui existe depuis belle lurette entre ces deux parties, continue de faire parler d’elle avec l’intervention des agents de la mairie déployés chaque jour sur le terrain pour une chasse aux commerçants récalcitrants. C’est souvent déplorable de voir ces hommes et ces femmes se faisant renverser ou arracher les marchandises par les agents municipaux, mais c’est le sort qui est réservé aux récidivistes.
Aujourd’hui, malheureusement les actions des autorités gabonaises sont perçues d’un mauvais regard, elles ont aussi toujours fait l’objet de critiques chez les populations. Force est de constater que ces mesures prises pourraient éviter à un grand nombre de vendeurs des risques d’accidents en bordure des routes, de perdre leurs fonds de commerce en cas de déguerpissement et d’éviter l’emprisonnement inutile en cas de refus. Pour les consommateurs éviter d’être exposés aux aliments mal conservés dans les marchés. Cette initiative d’une grande importance et sécurisante a permis de réduire les dangers de la route.
En effet, les accidents de voitures sont des risques pour les commerçants qui peuvent être percutés et perdre leurs vies ou leurs marchandises, il y a aussi le fait que ces derniers abandonnent leurs ordures après vente ce qui cause l’insalubrité dans la ville mais aussi la vente d’aliments en route au contact de la poussière, des tuyaux d’échappement des véhicules exposent les consommateurs aux maladies. C’est pourquoi l’Etat a mis en place des espaces vente « les marchés » pour assurer la sécurité des commerçants dans les grands points de vente de Libreville.
Malgré, les conditions réunies par les municipalités, les commerçants préfèrent être aux abords des routes afin d’être en contact direct de la clientèle, et liquider rapidement leur stock de commerce.
Au-delà de cette opération municipale, rappelons que le problème de taxe avec les agents de la mairie, bouillonne aussi dans les cœurs des commerçants qui ne savent plus où mettre leurs têtes.
BC (Stagiaire)
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