Après avoir été sommés de trouver une solution au gigantesque bourbier qui obstruait la route nationale 1, le ministère des travaux publics et le génie militaire, sont à pied d’œuvre pour réhabiliter cette voie dite stratégique du Gabon.
Cela fait plusieurs années que la nationale 1, sur l’axe Nkok au PK80, est en piteux état, pénalisant la mobilité des personnes et des biens. Récemment, un énorme bourbier s’est formé, devenant ainsi un calvaire pour les voyageurs. Face à la gravité de l’état de dégradation de cet axe routier, le gouvernement a mis en place une mesure d’urgence pour palier à ce problème. Ainsi, des travaux ont été engagés par le Ministère en charge de l’équipement, des infrastructures et des travaux publics, en vue, de sa réhabilitation totale et définitive pour fluidifier le trafic sur ce tronçon.
Suite aux nombreuses plaintes et aux dénonciations des populations gabonaises faces à l’état de la route nationale 1 qui posait un gros problème au niveau de la libre circulation des personnes et des biens, les choses semblent enfin bouger. En effet, les travaux de réhabilitation du tronçon de la route Nkok, Ntoum et Kango, partie intégrante de la Transgabonaise, ont démarré ce mardi 10 décembre 2019. Un grand soulagement pour les usagers qui étaient obligés de passer des nuits à la belle étoile de manière totalement improvisée.
Situé aux portes de Libreville, le tronçon Nkok, Ntoum et Kango, qui s’étend sur une centaine de kilomètres, a longtemps été l’un des principaux points noirs en matière de circulation routière dans la province de l’Estuaire. Avec le temps, cette route s’est dégradée. Les accidents y sont fréquents. Couverts de boue, les véhicules zigzaguaient pour éviter les nids-de-poule, mais c’était sans compter sur les énormes crevasses inondées qu’il fallait contourner. Pire qu’un chemin de croix, l’unique route qui permet de sortir de Libreville pour rallier l’intérieur du Gabon et les pays voisins, était devenue un enfer pour les chauffeurs.
Des dizaines de camions ont essayé avec beaucoup de difficultés de se frayer un chemin avec leur cargaison de bois, de produits agricoles et autres marchandises diverses, au milieu desquels les véhicules particuliers et les minibus de passagers tentaient tant bien que mal de rallier la capitale avant la tombée de la nuit. Sur l’axe du « calvaire », certains y ont fait un véritable business. En effet, ne pouvant pas traverser le bourbier en voiture, certains se sont improvisés « porteurs ». Ainsi, ils portaient les bagages au prix de 7000 fcfa, et les personnes au prix de 5000 fcfa. En attendant la fin de ce chantier, il faut s’attendre d’ici peu, à retomber dans les mêmes travers et difficultés.
FGM
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