Ali Bongo Ondimba, le président de la République, Chef de l’Etat gabonais, a de la plus belle des manières, effectué son retour fracassant sur la scène politique internationale le 18 décembre courant. C’est lors du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC que ce dernier a officiellement repris sa place auprès de ses pairs.
Après s’être effacé pendant un certain moment de la sphère politique internationale, pour des raisons de santé, Ali Bongo Ondimba y est revenu en force et plus en forme que jamais à l’occasion du sommet extraordinaire de la CEEAC dont il est le président en exercice. Il faut dire que depuis quelque temps, le chef de l’Etat gabonais, avait déjà commencé à recevoir plusieurs diplomates à la présidence de la République, et cela, chaque semaine.
Ce grand retour du numéro 1 gabonais sur la scène diplomatique internationale via ce sommet extraordinaire a permis à la communauté sous régionale de faire un grand pas, vers la modernisation d’une institution créée à Libreville le 18 octobre 1983. Et comme l’a annoncé le Président lors de son discours devant cette illustre assemblée, la réforme institutionnelle adoptée à cette occasion, doit permettre à cette communauté de s’adapter aux défis de l’heure, et de renforcer son rôle en tant que pilier de l’Union africaine (UA).
« Voilà quatre ans que, sous mon autorité, nos ministres, nos experts et le Secrétaire Général de la CEEAC s’appliquent d’arrache-pied, conformément aux instructions de la 16ème conférence, à élaborer les documents et textes fondamentaux de la réforme institutionnelle soumis ce jour à notre haute approbation et signature», a déclaré le président de la République lors de ce Sommet.
En effet, c’est Sous le leadership d’Ali Bongo Ondimba, que les Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la CEEAC présents à ces travaux, ont examiné et validé à l’unanimité les rapports des travaux des ministres et les cinq textes fondamentaux relatifs à la réforme institutionnelle de cet organe communautaire. Notamment le projet de protocole du traité instituant la commission de la CEEAC, le projet du conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX), le projet de règlement financier, le projet du cadre organique et le projet du statut du personnel révisé de la communauté.
Par cet événement international, et n’en déplaise aux détracteurs de ce dernier, il est désormais confirmé que le chef de l’Exécutif gabonais a fermement et définitivement repris les rênes du pays. Une assertion que l’ensemble des différents chefs de l’Etat présents à Libreville peuvent aujourd’hui certifier.
FGM
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