Selon certaines indiscrétions, le chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale va démissionner avant la fin de cette année, plus précisément le 27 décembre.
Il semble que le Premier ministre, chef du gouvernement Julien Nkoghe Bekale compte poser sa lettre de démission et quitter définitivement le gouvernement dont il a la charge. Des spéculations qui viennent une fois de plus remuer le problème de l’enrichissement illicite et de la mauvaise gouvernance.
Comme il fallait s’y attendre après le gros scandale de détournement des deniers publics, il n’en a pas fallut longtemps pour que les rumeurs sur le départ de Julien Nkoghe Bekale déferlent la chronique. En effet, certaines langues bien pendues assurent que le numéro 1 du gouvernement gabonais est sur le point de quitter la primature, entraînant ainsi avec lui toute son équipe ministérielle, car sa démission va occasionner la dissolution de l’ensemble du gouvernement actuel.
Il faut dire qu’entre « opération scorpion » et autres, le Premier ministre ne sait plus où donner de la tête. En effet, l’opinion publique voit en ces malencontreux événements une faille au niveau du gouvernement qui serait l’origine d’une mauvaise gouvernance de la part de Julien Nkoghe Bekale.
D’ailleurs, certains activistes et leaders de l’opposition n’ont pas manqué de le faire remarquer en disant qu’étant donné que les faits se sont passés en plein exercice de ses fonctions, il doit lui aussi être soumis à un examen pour plus d’éclaircissement sur cette affaire. « En l’absence d’Ali Bongo Ondimba, la responsabilité de la gestion de la chose publique incombait à Julien Nkoghe Bekale qui a laissé faire » a estimé Nicolas Nguema, président du parti pour le changement (PLC) et membre du collectif Appel à agir.
S’il est vrai que Julien Nkoghe Bekale en tant que Premier ministre est responsable du gouvernement et de tous ses membres, il n’en demeure pas moins que ce dernier a su se montrer exemplaire dans le cadre de l’enrichissement illicite. De mémoire, le chef du gouvernement avait déclaré tous ses biens à la Commission nationale de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI). Au sortir de là, il n’avait pas manqué d’inviter ses collaborateurs à emboîter le pas.
FGM
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